1. Petit traité de sociologie amateur


    Datte: 01/06/2018, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe

    ... rentrent en effet en clinique la queue entre les jambes. Et pour certains d’entre eux, cette situation va perdurer durant tout le séjour. Pour d’autres, le chaleureux contact avec les infirmières, les exhibitions forcées de leurs anatomies et leur exploration pour raisons médicales ou hygiéniques par le personnel soignant, vont avoir un effet de réactivation de cette libido. Et la queue entre les jambes risque de retrouver une certaine vivacité. Pour d’autres enfin, le fantasme de l’infirmière bien présent avant l’hospitalisation a parfois pour effet au moment de l’entrée en clinique de décupler une libido le plus souvent déjà bien développée pour ce type de patients.
    
    Tout comme pour les infirmières, je pense qu’on peut, assez objectivement, dessiner trois catégories de patients : les libidos au point zéro, les hommes normaux (!) et les obsédés. Mais peut-être qu’au contraire des infirmières ancrées à long terme dans une catégorie, les patients sont eux capables d’évoluer assez rapidement d’une catégorie à l’autre, passant de la pudeur absolue – la libido queue entre les jambes – à une relation plus naturelle avec l’infirmière (une libido qui se retrouve), relation naturelle comprenant un dévoilement plus spontané de leur nudité. Puis, de cette relation naturelle à une relation le plus souvent gentiment perverse, voire plus sérieusement perverse avec notamment un dévoilement ostensible en toute occasion de leur morceau de choix (une libido décuplée par les phantasmes). ...
    ... Tout dépend, bien entendu, de la personnalité des patients, de ce qui les amène à l’hôpital, et également de la durée de l’hospitalisation.
    
    Mais pour être plus clair, commençons par développer ce que sont ces trois catégories.
    
    Les libidos au point zéro. Trois types de personnages (trois sous-ensembles) correspondent à cette catégorie :
    
    – Ceux qui sont vraiment en mauvaise santé et n’ont vraiment pas le temps de penser à ça.
    
    Une hospitalisation prolongée permet, heureusement pour certains d’entre eux, d’aller mieux et de positiver leur libido, notamment au contact du personnel soignant. Ils sont nombreux les exemples de patients qu’on peut triturer dans tous les sens et qui s’en foutent parce que la douleur est là, permanente et insupportable, parce que la mort se cache derrière la porte, et que la peur est incommensurable.
    
    Et puis, leur situation médicale s’améliore. Et la vie reprend le dessus. On reboit un peu d’eau, on mange une biscotte, puis deux, un bol de soupe, un repas complet. Et on s’en plaint parce que la bouffe de l’hôpital… c’est bien connu. Et puis, on se rend compte que l’infirmière a un joli sourire, on s’intéresse au p’tit cul dans son tablier. Et quand elle vient refaire un pansement ou faire une toilette, on se rend compte qu’elle déshabille, qu’elle tripote, qu’elle frôle. On a l’impression qu’on l’intéresse, qu’il y a de la perversité dans sa démarche professionnelle. Bref, on érotise la situation. Le patient érotise la situation. Gentiment, ...
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