1. Petit traité de sociologie amateur


    Datte: 01/06/2018, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe

    Mais commençons par un petit traité de sociologie amateur…
    
    Les infirmières et le sexe dans leurs cadres professionnels.
    
    Je le répète. Ce qui est la priorité pour une infirmière, c’est de soigner son patient. 99, 9% d’entre elles, quand elles sont au turbin, elles sont au turbin. Et qu’un apollon à poil leur soit présenté, qu’une bêbête de 25 cm au repos soit exposée à leur regard, si l’homme dans la civière est mal en point, l’objectif et la seule chose que l’infirmière aura en tête, ce sera de le soulager de ses souffrances. À ce titre, ces professionnelles ont raison de revendiquer la primauté de leur métier sur tout le reste, et certainement sur le sexe.
    
    Il arrive cependant aux infirmières d’être plus relax. Je peux également l’affirmer, le bureau des infirmières à l’hôpital, c’est comme un corps de garde. On cause, on déconne, on délire… et on parle sexe… À la différence près que si les bidasses parlent cul et nichons, sans avoir l’occasion d’en approcher l’un ou l’autre de près, les infirmières qui en parlent, savent de quoi elles parlent, parce que, des bites, de toutes tailles, elles en voient tous les jours. Dès que des groupes d’adultes (de plus de dix ans !) se réunissent, il arrive un moment ou un autre où ils parlent « sexe », et c’est un moment qui survient rapidement… surtout dans les moments de détente et les moments plus creux dans une activité intense.
    
    Et donc les infirmières, quand les repas sont distribués, quand les toilettes sont faites, et ...
    ... bien elles attendent les premières sonnettes qui les appelleront pour des raisons futiles ou plus sérieuses. Ces moments d’accalmies sont des moments où parler cul est une habitude et une évidence. Mais si dans d’autres métiers, on parle cul dans le vague, sans rien de concret à évoquer, les infirmières ont du matériel… à portée de main.
    
    C’est, bien entendu, des patients qu’elles parlent. Elles parleront aussi de leurs collègues masculins, médecins, infirmiers ou brancardiers, mais tel ne sera pas ici le sujet de mon petit texte. Quand les infirmières parlent malades, elles parlent de beaux mecs, de zizis rigolos, ridicules ou de belles et imposantes bites.
    
    Des conseils « touristiques », avec les informations précises sur les « monuments » à ne pas manquer sont échangés. La chambre 27 est plébiscitée, l’appendicite du 18 mérite le détour… Il y a aussi les phantasmes qui apparaissent parfois. Un patient qui ressemble à George Clooney ou à Thierry Lhermitte, et qu’on imagine, pas trop sérieusement, pouvoir emballer.
    
    Ces moments plus calmes débordent bien entendu dans les moments plus actifs. Et un patient sera appelé 36 cm, parce qu’il en a une de belle taille (que personne n’a mesurée et qu’une évaluation objective risquerait de réduire de moitié). « Il y a 36 cm qui a appelé parce qu’il avait mal au dos… tu as été voir 36 cm aujourd’hui ? » Et, plus précis encore, « Tu as vu celle de 36 cm ? ».
    
    Un autre sera appelé « l’exhib » ou « l’exhibitionniste » parce que, ...
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