Petit traité de sociologie amateur
Datte: 01/06/2018,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe
... disposition pour éviter ces étapes fastidieuses. Et d’un soin infirmier, il était possible assez naturellement de passer à des touchers équivoques, puis des caresses non équivoques, voire plus si les pudeurs n’étaient pas trop importantes. Mais il ne s’agissait aucunement de pratiques perverses, puisque ces relations se poursuivaient à la sortie de l’hôpital. Parfois pour quelques jours seulement, parfois pour plus longtemps. J’ai eu l’occasion d’assister à deux mariages qui avaient commencés à se construire dans les pantalons de pyjama des chambres d’hôpital.
Et puis, il y avait la perverse Carla qui collectionnait les photographies prises le plus souvent à l’insu des patients. Sans jamais se faire prendre. Une vraie experte dans l’art de la photo à la sauvette. Cela avait démarré par un pari à propos de la quéquette d’un voisin à elle et à l’amie avec laquelle elle avait commis le pari. L’amie avait offert le resto à Carla quand celle-ci lui avait montré la photo des affaires de leur voisin. Mais elle avait surtout déclenché une perversité particulière chez cette infirmière qui, à part ces faits d’arme, était très discrète. Et elle en avait une collection notre Carla. Des zigounettes, des p’tits culs mâles, des gros culs femelles, des nichons de toutes tailles, des hommes nus de la tête aux pieds… S’il y avait dans sa collection des photos d’attributs féminins, c’est surtout, et fort logiquement, les mâles qui attiraient ses convoitises. Il y en eu même qui ...
... acceptèrent de poser sur leur lit d’hôpital dans le plus simple appareil. Rien que pour Carla. Comment elle s’y prenait ? Mystère. Et jamais la hiérarchie ne fut mise au courant.
Dans un hôpital une ambiance gentiment érotique est donc possible et cela se confirme dans les faits. Les infirmières y ont leur part de responsabilité. Mais ce ne sont pas les seules… Les patients, malades ou blessés y jouent aussi un rôle… En effets, ces moments particuliers ne sont possibles que parce que la relation érotique se noue au moins entre deux personnes. L’infirmière et le patient. Le patient homme, bien évidemment. La patiente femme, c’est une autre histoire dont certains médecins pourraient écrire des chapitres. Pas moi !
Le patient est parfois dans une position de faiblesse qui pourrait l’amener à subir une relation de domination. Mais ces situations sont rares. De ce qu’il me semble connaître, les infirmières ont un grand cœur, et aiment exercer une douce perversité face à des patients qui ont un minimum de répondant. Ce qui est assez souvent le cas.
Au contraire des infirmières dont la libido n’est que peu influencée par une présence à l’hôpital (c’est leur quotidien), la libido des patients subit l’influence de ce lieu. Pour la plupart des malades ou blessés, la présence à l’hôpital est synonyme d’un certain mal-être qui déteint le plus souvent négativement sur leurs désirs quels qu’ils soient et quelle que soit la façon dont ils pourraient être satisfaits. La plupart des hommes ...