Plaisir matinal - Histoires de Sexe

Plaisir matinal

... parfois.

— Pas un mot à tu sais qui, Marie ! dit Pierrette avec autorité.
— Ben voyons ! Tu penses que je vais l’appeler et lui dire : salut, tu sais quoi ? J’ai vu ma tante sucer un gars en camping.

Là, elles rirent de plus belle.

— Ma tante, tu me décourages !
— Seigneur, comme si t’aurais jamais sucé un bel inconnu, toi !
— Oui, mais à ton âge !
— C’est mieux avec l’expérience, hein, Paul ?
— Les deux sont agréables, répondis-je tout sourire et ça les fit rire encore. Et pis votre tante est superbe, c’est de famille on dirait.
— Ohhh ! firent-elles toutes les deux.
— Y est fin, lui, ma tante !
— Y est pas juste fin, y goûte bon !

Là, elles éclatèrent de rire à en pleurer, ça se répercutait au loin dans les bois. Ah, les filles !

Je débandai finalement, une vraie délivrance, ensuite on prit une entrée qui menait à la rivière. Y avait une petite tente placée sous un arbre à côté d’une petite auto noire et d’un gros 4x4 gris avec une petite roulotte à deux roues comme la mienne, mais jaune canari.

L’animatrice s’essuya encore les yeux en disant :

— Seigneur ! j’ai mal au ventre… Bon, c’est la première fois que je loue une roulotte, Paul, pis j’arrive pas à la détacher du camion. J’ai pourtant fait ce que le vendeur m’a dit, mais y a rien à faire.
— OK ! fis-je. Vous êtes des filles, hein !

Je leur souris en allant vérifier la boule à l’arrière du 4x4.

— Ouais, là y est moins fin, hein, ma tante ?
— Ouais, pas mal moins ! Je vais aller ...

... me brosser les dents, pis me laver. Fais du café, Marie.

Seul avec la belle grande rouquine, je passai par-dessus la barre qui reliait la roulotte au 4x4 et m’accroupis face à elle pour examiner l’attache de la roulotte en essayant de ne pas trop regarder ses longues cuisses musclées que j’avais juste sous les yeux. La poignée était levée, la pine et la chaîne de sécurité enlevées. La barre de soutien descendue. Je me redressai et forçai, mais rien à faire, ça coinçait.

— C’est bizarre, hein ! fit-elle en se grattant le ventre plat et musclé, faisant remuer ses seins.

J’avais lu qu’elle faisait beaucoup d’exercice et suivait des régimes et ça paraissait. À part un peu de gras sous les avant-bras, elle était ferme de partout.

— Ouais… C’est pas supposé faire ça !

Elle me fixa intensément et dit :

— Je vous intimide, hein !
— Un peu ! fis-je en rougissant.
— Chut une fille ben ordinaire, Paul ! C’est ma tante qui vous a sauté dessus, hein !

Je déglutis.

— Ouais !

Elle rit en disant :

— Ça, ça m’étonne pas. Mais je suis pas mal connue, alors se serait gentil de pas dire à tout le monde que je vous ai surpris, et même regardés en train de…
— Mais non, pas de problème !
— Merci ! En tout cas, ça vous a surpris de me voir !
— Ça c’est sûr !

Encore un rire, les yeux presque fermés. Elle était craquante à mort.

— Je peux rentrer dans la roulotte une seconde, me débarrasser du sucre et faire le café ?
— Oui, oui, pas de problème !
— Vous en ...