1. Comment sauver son mariage (cocu)


    Datte: 30/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Hardcore, Première fois Auteur: grandalfo, Source: xHamster

    ... là vous voulez revenir au scénario de base, j’en serais ravi.
    
    Je me suis assise dans le fauteuil devant lui, consciente de mon inconscience, me rassurant en me disant que j’avais encore un peu de temps pour réfléchir. Il m’a demandé un whisky, que je me suis empressée d’aller lui servir. Sans glace, m’a-t-il dit. Il a saisi ma main entre les siennes quand je lui tendis le verre, fermement, et s’est contenté de me regarder dans les yeux. Il n’y avait plus de sourire, juste un masque raide et dur.
    
    Il a gardé une main sur mon poignet et ses yeux dans les miens en portant le verre à ses lèvres. Je me suis sentie faible, comme une poupée sans ressort, n’osant pas tenter de me retirer. Enfin il m’a lâchée, et je suis allée m’asseoir à nouveau face à lui.
    
    — Vous voulez humilier votre mari, n’est-ce pas ?
    
    — Oui. Je veux lui faire mal. Mais je vous l’ai expliqué. Je pense qu’il aime avoir mal, et il va chercher ailleurs pour satisfaire ses besoins. Je veux lui montrer que moi aussi je peux lui faire mal.
    
    — J’ai compris, Marie. C’est très clair. Ce qui l’est moins, c’est à quel type de douleurs vous pensez. Voulez-vous que je lui fasse mal physiquement, ou vous aider à lui faire mal physiquement ?
    
    — C’est une possibilité, oui. Mais depuis notre dernier entretien, je ne cesse d’y penser. J’avais imaginé au début que vous me guideriez, que vous me diriez quoi faire. J’ai regardé des vidéos sur le net qui montrent des sortes de supplices. Des hommes pendus par les ...
    ... pieds que leurs femmes fouettent. Des gens qu’on insulte et sur lesquels on crache. De la cire fondue qu’on laisse tomber sur des parties sensibles… Je me suis forcée à regarder tout ça, mais je ne me sens pas capable de faire ça, et surtout, je ne vois pas quel plaisir je pourrais bien y prendre.
    
    — Je ne vous suis pas…
    
    — Quant au plaisir ?
    
    — Oui, c’est ça.
    
    — Eh bien, disons qu’à chaque fois que j’ai fait des efforts pour lui faire du bien, je m’en suis fait aussi. Mais là, dans ce contexte, je ne me projette pas. Ça me dégoûte presque. Il va le sentir.
    
    — Je comprends ce que vous dites, Marie. Si vous ne voulez pas infliger de souffrances physiques, faites-le souffrir moralement. À condition bien entendu que ça vous plaise à vous aussi.
    
    — J’y ai pensé, oui. Et je dois vous avouer que c’est à ça que je pensais avant votre arrivée. Mais j’ai peur que ça aille trop loin, ou de ne pas oser, ou qu’il prenne ça tellement mal que, finalement, je le perde… Bref j’ai peur.
    
    En même temps que nous nous parlons, je ne peux m’empêcher de penser aux images que j’avais en tête avant qu’il n’arrive. Ce type m’effraie. Je m’imaginai l’embrasser et ça m’excitait. Mais là, j’ai du mal. Je ne pourrais pas. Pourtant il me trouble vraiment. Mon indéfectible fidélité est quasiment religieuse pour moi. Tromper est un acte ignoble, une trahison. J’ai subi des actes ignobles et des trahisons et malgré tout j’ai pris sur moi, à chaque fois. Je me suis dit que j’y étais pour quelque ...
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