1. Comment sauver son mariage (cocu)


    Datte: 30/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Hardcore, Première fois Auteur: grandalfo, Source: xHamster

    ... avant d’atteindre la quarantaine. Alors j’ai laissé couler. Je me suis montrée plus coquine, puisque c’était ce qu’il voulait, et je lui ai accordé des pratiques que je refusais jusque-là. C’est à cette époque que j’ai par exemple accepté de prendre son sexe dans ma bouche. Je ne voyais pas bien l’intérêt, mais il y tenait. Très bien, je l’ai fait. Et je n’ai, je dois l’avouer, pas regretté. J’ai découvert des sensations nouvelles, pas déplaisantes ma foi. Si bien d’ailleurs que j’ai fini par le laisser jouir dans ma bouche. Ça me répugnait un peu au début, et je m’y suis faite. De plus, il avait tendance à dormir juste après, et ça m’allait bien. Il m’arrivait encore, de temps à autre, de lui dire non. Mais c’était devenu plus rare, et toujours avec une bonne raison.
    
    En allant ainsi à la rencontre de ses besoins vitaux, j’espérais qu’il n’irait plus voir ailleurs. Je crois que dans un premier temps, ça a assez bien fonctionné. Je dois vous dire à ce stade que je m’étais rendu compte de son infidélité en regardant par hasard sa broîte mail pour rechercher un rappel d’EDF. J’étais entrée sans but précis sur un répertoire qui contenait une correspondance assez fournie avec une certaine Éliane. Les échanges étaient brefs, toniques, très orientés vers le sexe, très vulgaires parfois. Elle lui décrivait des choses très crues, parlait de « bite », de « couilles », de « cul », et à cette époque, ça m’avait choquée. Je n’avais trouvé aucun projet dans ces courriels, rien de ...
    ... structurant. Passé l’écœurement, j’avais donc décidé de passer ça en pertes et profits, et de reprendre la main, comme on dit. J’ai continué à regarder discrètement ses mails, et j’ai senti un changement de ton à mesure que mon propre comportement au lit évoluait. Il ne répondait plus aussi vite, devenait moins empressé, repoussait les rendez-vous, puis j’ai compris aux deniers messages qu’ils avaient rompu, et que l’initiative venait de lui.
    
    J’avais gagné, en quelque sorte. J’avais dû transiger avec mes principes, mais après tout, c’était dans notre intérêt commun. Je n’ai jamais dit à Roland que je savais, et pourtant il a semblé me tendre la perche plusieurs fois. En réalité, je crois qu’il s’est imaginé que j’avais un amant, et que c’est cet amant qui m’avait « débridée », comme il disait. J’avais évidemment démenti, mais sans vraiment le convaincre. Les mois qui ont suivi, j’ai continué mes efforts pour le satisfaire physiquement, même si on ne peut pas parler vraiment d’efforts puisque j’y trouvais moi aussi mon compte, et lui s’est montré attentif à mes sensations comme s’il voulait s’assurer qu’il couvrait mes besoins pour m’éviter d’aller voir ailleurs. J’ai cessé d’aller voir ses mails, et de feindre quoi que ce soit. Je prenais plus de plaisir qu’à nos débuts, et lui semblait épanoui. Tout allait pour le mieux, du moins le pensais-je.
    
    J’ai senti un changement dans sa façon de me parler et de me toucher. J’ai senti ses regards fuyants, ses explications un peu ...
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