1. Je suis venue au rendez-vous...


    Datte: 19/08/2021, Catégories: fh, jeunes, volupté, Humour ecriv_f, Auteur: Elsa, Source: Revebebe

    ... dire à Luz ou peut-être étaient-ce les vapeurs d’alcool qui me faisaient dire n’importe quoi. Quoi qu’il en soit, il resta attentif à mon discours et me dit qu’il n’avait pas eu, lui non plus, de relations sérieuses depuis très longtemps avec une fille (ciel ! Il était donc célibataire…).
    
    Nous continuâmes de parler jusqu’à la fin de la soirée. Et au cours de la conversation, je m’abritai progressivement dans ses bras. Je me sentais bien près de lui, aussi rassurée que dans les bras d’un grand frère et aussi excitée que lorsque qu’on touche du doigt un fantasme tant espéré. Il me caressa longtemps le long du bras et arriva enfin jusqu’à ma main qui l’attendait impatiemment. Par un jeu complexe de frottements tendres, nos pouces se côtoyèrent fort sensuellement pendant un très long moment. Puis, nos doigts, fous de désirs, s’enlacèrent subitement. Je me tournai vers lui et l’embrassai. Il se laissa faire. Il lâcha ma menotte et passa ses bras autour de mon corps. Nous restâmes longtemps ainsi, à savourer ce moment charnel. Il me souffla à l’oreille qu’il avait très envie de moi. Il posa sa main sur ma joue et descendit le long de mon cou, puis sur mon épaule qu’il serra et enfin s’arrêta discrètement sur le ...
    ... côté de mon sein. Je posai ma main sur la sienne et lui dis que je serais d’accord de le revoir. Il me demanda pourquoi pas ce soir et je dus avouer que je vivais toujours chez mes parents et que j’avais confirmé que je rentrerais après la soirée. Je lui expliquais qu’ils étaient du genre à attendre mon retour et que je préférais ne pas les inquiéter. Il me dit en souriant que j’étais une gentille petite fille et je fis mine de bouder et d’être vexée par son ironie pour qu’il me réconforte.
    
    Il me demanda un rendez-vous. Je ne sais alors pourquoi je le lui ai donné sur cette départementale qui ne se trouve pas loin de chez Élodie. Peut-être parce que c’est un endroit joli en été et que j’aimais y aller lorsque j’étais enfant. Ou peut-être parce que c’est aujourd’hui devenu, le soir, un lieu de rendez-vous coquins !… Je l’attends. C’est bientôt l’heure. Deux voitures viennent de passer. Mon cœur tout excité a fait des bonds, mais déçu, il est retourné se nicher dans sa caverne. J’ai hâte qu’il soit là. J’ai hâte de le connaître. Et j’ai hâte qu’il me connaisse. Et j’ai hâte qu’il me caresse… Le chat s’est enfui. Je suis seule à présent à attendre dans la nuit.
    
    Une autre voiture… Elle s’arrête.
    
    Je monte. 
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