1. Je suis venue au rendez-vous...


    Datte: 19/08/2021, Catégories: fh, jeunes, volupté, Humour ecriv_f, Auteur: Elsa, Source: Revebebe

    ... déçue. Elle l’est aussi du fait que je n’ai pas donné suite à ma relation avec Bertrand. Je crois savoir maintenant que ce qui me bloquait n’était pas, comme il le pensait, parce que j’étais amoureuse de lui, mais au contraire parce que je ne l’étais pas. Le fait que je sois vierge n’avait finalement rien à voir. J’avais de toutes façons envie de sexe, m’impatientais de connaître, d’en savoir plus. Je n’avais qu’une peur en vérité : regretter que ce soit lui le premier. Je n’ose pas parler de cela à Luz, j’ai peur qu’elle ne comprenne pas et me dise d’un air désinvolte que je suis bien trop fleur bleue. J’ai essayé d’être comme elle pendant ces quelques semaines, et j’en tire de nombreux avantages. Je ne vire désormais plus maladivement au rouge tomate lorsqu’un mâle viril tente d’élaborer une conversation avec moi. Je sais que je peux plaire. Je connais à présent certains de mes atouts et aussi les points sensibles de mon corps (merci Bertrand). Cependant, je sais que je ne pourrais pas continuellement mener la vie sentimentale (car je la soupçonne d’en avoir plus que ce qu’elle prétend) que Luz mène depuis des années… C’est très plaisant, je l’avoue et je continuerais peut-être plus volontiers si je n’avais pas rencontré « il », ou plutôt Christophe, l’adorable garçon de la soirée d’Élodie qui a fait fondre mon cœur. Si Luz m’entendait, oui, elle aurait le droit de dire que je suis fleur bleue en ce moment !
    
    Nous nous sommes tout de suite plu. Comme des aimants, nous ...
    ... nous sommes rapprochés, progressivement, et j’ai mis fin à cette attraction physique en posant mes fesses sur le sofa près de lui. Durant la soirée, nous avons plus ou moins flirté et j’avoue avoir eu recours (quelle honte !…) à la simulation de la fille saoule pour bénéficier d’un câlin contre lui. J’étais aux anges. Plus tard dans la soirée, il m’a proposé de sortir pour discuter dans le jardin. J’ai accepté gaiement. J’ai fait mine de dire que je sortais à quelques personnes (qui s’en moquaient pas mal) pour me donner une contenance.
    
    Je le suivis dehors. Il se tenait debout devant moi depuis la première fois de la soirée et je me rendis compte qu’il était très grand et mince. Il me plaisait beaucoup. Je trouvais son corps parfait ; il semblait être dessiné pour moi. Il dégageait une assurance à la fois virile et touchante et je sentais, alors que je le connaissais à peine, que je lui appartenais déjà. Sur le chemin qui menait à l’entrée de la maison, il se retourna et prit ma main. Il le fit avec douceur et je ne sais comment l’expliquer, mais sa poignée de main exprimait quelque chose de profondément gentil et de tendre.
    
    On s’assit sur la pelouse de la petite villa d’Élodie. Il m’expliqua qu’il était le cousin de la jeune fille et qu’il était venu voir ses parents dans la journée ; l’Élodie radieuse l’avait alors supplié de passer la soirée avec elle et ses amis, lui promettant qu’il passerait un moment « géant » (dixit la demoiselle hôtesse). Il avait finalement ...
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