1. Je ne vous l'ai jamais dit ?


    Datte: 25/07/2021, Catégories: h, fh, frousses, rousseurs, Collègues / Travail fépilée, vacances, hotel, amour, Masturbation intermast, Oral pénétratio, fdanus, confession, amourpass, Auteur: Chuttt, Source: Revebebe

    Je ne vous l’ai jamais dit ? J’aime les rousses.
    
    Je ne sais pas pourquoi.
    
    Peut-être parce que l’amour de ma vie est une rousse. Peut-être parce que j’ai connu ma première expérience sexuelle avec une rousse. Peut-être parce que la première à m’avoir brisé le cœur est une rousse. Quoi qu’il en soit ces femmes aux chevelures (et tempérament ?) de feu ne me laissent jamais indifférent. Qu’elles soient jeunes ou âgées, grandes ou petites, minces ou enveloppées, mon cœur s’emballe à chacune de ces divines apparitions.
    
    Attention, j’aime les rousses mais les vraies. Celles d’une couleur naturelle qui s’accompagne généralement d’une petite peau fragile, plus ou moins constellée de taches de rousseur. Pas celles qui se font teindre les cheveux pour espérer se démarquer de la masse de blondes ou autres brunes sans charme.
    
    Et je m’excuse platement auprès de la gent féminine non rousse et sans doute non dénuée de charme : vous n’avez pas ce petit plus qui me fait perdre l’esprit.
    
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    Je rencontrai Carole au cours d’un voyage organisé à l’étranger. J’avoue que dans un premier temps, je ne lui accordai aucune attention. Notre groupe était composé d’une vingtaine de personnes, certaines en couple, d’autres célibataires : nous étions deux hommes et quatre femmes, me semble-t-il.
    
    Très vite, je me liai d’amitié avec Bastien. Nous traînions ensemble dès que l’organisateur nous accordait du temps libre sur un planning de visites chargé. Les couples vaquaient de leur ...
    ... côté, les femmes célibataires formaient un autre groupe ; et tout le monde se retrouvait lors des dîners conviviaux.
    
    Bastien et moi passions de bons moments, même si nous n’avions pas la compagnie des femmes en dehors des regroupements, mais nous n’y prêtions guère attention. Du moins, jusqu’au jour où Bastien m’avoua qu’il avait un faible pour Carole.
    
    Il trouvait « ce petit bout de femme » trop craquante, il me dit qu’il adorait son sourire, sa bonne humeur. Il ne cessa de me parler d’elle et me demanda constamment mon avis. Je n’arrêtai pourtant pas de lui dire que je n’avais pas fait attention à elle. Il ne me crut guère, pensant que j’avais un faible pour elle et que je n’osais lui avouer.
    
    Pourtant, je disais la vérité. Non que les femmes ne m’intéressent pas, au contraire, j’étais toujours à la recherche de l’heureuse élue qui me ferait connaître les joies de l’amour charnel. Mais, bizarrement, peut-être parce que je cherchais depuis trop longtemps cette perle rare, quelque chose en moi s’était éteint. À seulement 23 ans.
    
    À force de me harceler, je finis par gamberger avant de m’endormir. Et depuis ce moment, je ne regardai plus Carole de la même façon.
    
    Toutes les visites organisées dont je me délectais me parurent soudain fades et inintéressantes au point que je passai mon temps à observer Carole. Ce « petit bout de femme » comme Bastien l’avait si bien qualifiée, semblait un peu en retrait, sa chevelure rousse retombant délicatement sur ses frêles épaules ...
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