Une grande professionnelle - Histoires de Sexe

Une grande professionnelle

... des poignées d’amour débutantes, rien que des choses très féminines.
— Très féminine peut-être, me dis-je tout bas, mais merci de me le faire remarquer. Ça aussi, tu vas me le payer ! Surtout que pour ce qui est des rondeurs, cocotte, tu te poses là. Attends un peu demain, tu feras moins la maligne, une fois à poil !

Elle continua son exploration.

— Voyons maintenant ces jolies fesses bien rebondies.

Elle les saisit à pleine main, les pressa, les palpa, les écarta. L’affaire l’intéressait, elle prit tout son temps. Elle s’arrêta, recommença, réévalua, commenta et en conclut qu’avec cette anatomie, mes amants devaient adorer me prendre par derrière.

— Et au fait, la sodomie ? me demanda-t-elle d’une voie douce. Je ne me suis pas permis à la clinique, vous aviez l’air si… pudibonde… mais c’est une cause reconnue de douleur chez la jeune femme.
— Dégoûtant ! Il n’en est pas question, même pas en rêve, lui répondis-je sans ambages.

Alizée secoua la tête en signe de désapprobation, puis, fidèle à elle-même, me glissa à l’oreille :

— Il me faudra malgré tout examiner votre petit anus tout à l’heure. Mais ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. Enfin, si vous vous laissez faire sans résister… comme quand vous vous comportez en gentille fille obéissante… Je vais pour l’instant m’intéresser à votre appareil génital. Ce terme barbare désigne en pratique, vos parties intimes.

Elle me demanda avec un plaisir non dissimulé d’écarter grand les jambes et ...

... inclina le miroir. Pleine vue sur ma chatte !

— Cette jolie petite vulve si bien épilée est toute boursouflée, mademoiselle Émilie. Avec sa fente, on dirait un bel abricot gorgé de soleil. Est-ce là son état habituel ?
— Je ne sais pas, mademoiselle l’infirmière.
— Mais enfin, ce n’est quand même pas moi qui peux savoir pour vous ! répondit-elle mécontente. Regardez, vos lèvres sont tellement gonflées qu’elles s’écartent toutes seules et n’arrivent plus à cacher la chair rosée de votre vagin.

Elle passa ses mains à l’intérieur de mes cuisses.

— Vous pourriez faire un effort pour vous tenir, vous êtes dégoulinante ! Si vous portiez une culotte, elle serait à tordre ! Est-ce l’examen de vos seins qui vous a mise dans cet état-là ?
— Je crois bien que oui, mademoiselle l’infirmière.
— Et vous n’avez pas honte ?

Je ne répondis pas et baissais les yeux. Elle apprécia.

— Vous êtes une excellente élève, mademoiselle Émilie. Vous apprendre la soumission est un plaisir.

Elle passa lentement le dos de sa main sur mes lèvres. Je ne pus réprimer un frémissement d’excitation.

— Mais essayez de vous maîtriser un peu. Il s’agit juste d’une visite médicale comme celle que des milliers de patientes subissent chaque jour… sans se transformer en serpillière… Je vais maintenant palper vos organes génitaux externes…

Elle s’approcha de mon oreille et murmura :

— … avant d’examiner votre clitoris et votre vagin. C’est indispensable.

Je ne savais pas où tout cela allait ...