1. Minordome


    Datte: 15/07/2021, Catégories: hh, hplusag, hagé, bizarre, campagne, hsoumis, hdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral hsodo, sm, fouetfesse, journal, confession, Gay Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    ... légèrement étamé de sueur… Seuls ses reins s’agitent dans cet éternel mouvement de balancier destiné en principe à procréer ! Son oscillation est ample, régulière, puissante sans être violente. Ses mains, larges amarres, m’étreignent la taille et me font aller et venir, moi aussi, d’avant en arrière. Il est puissant et je me sens faible entre ses mains solides… Couple improbable qui figurerait presque un centaure à l’envers…
    
    Couple improbable qui avait une chance sur des millions d’être ainsi réuni, uni. Nous aurions pu nous croiser dans la rue, dans un bar, un restaurant… L’aurais-je seulement remarqué ?… Des étrangers l’un à l’autre, séparés par l’âge (il a tout de même trente ans de plus que moi qui n’en ai que vingt…), séparés par leur situation – géographique et professionnelle – et même, en théorie, par la distribution des sexes… Et voilà que cet homme, cet étranger, ce passant se retrouve ce soir greffé en moi par la plus intime des parties. Voilà qu’il a enté au cœur même de ma chair sa propre chair et qu’il s’apprête à déposer dans mes entrailles sa semence, c’est-à-dire la programmation biologique de sa propre existence, la projection d’un autre lui-même, le prolongement de son être !
    
    Cette situation me paraît si improbable qu’elle en devient irréelle, à tout le moins contre nature…
    
    Conjonction impossible et pourtant réalisée !
    
    Ma position, courbé devant lui, prosterné pour lui tendre l’humble offrande de ma croupe est la position servile. Je me sens ...
    ... possédé, soumis et comme animalisé… quelque chose du coït bestial ! À l’inverse, lorsque Jacques me prend de face dans une position telle que celle du missionnaire, j’ai l’impression d’être féminisé… Je deviens alors pareil à l’épouse une nuit de noce… mais toujours soumis avec le poids du maître qui pèse sur mon corps et son regard d’un gris glacial qui me cloue contre les draps…
    
    Réalité : ce soir, mon maître n’est guère d’humeur sensuelle. Il me bourre de coups de queue rageurs, rapides, emportés. Il n’a même pas pris le soin de se dévêtir… je lui sers de vide-burnes ! Même son visage dans le miroir me paraît maussade. Seule sa verge, dure comme un morceau de bois témoigne de son excitation. Pour le reste, je ne sens que son empressement à en finir. Il n’a pas, comme à son habitude, ces changements de rythme ou de position, il ne me prodigue aucune caresse. Juste ce pistonnage mécanique qui semble n’avoir pour seule fin que la purge de sa tuyauterie !
    
    Et inévitablement, fatalement, comme dans une tragédie, sa petite mort survient : il pousse un râle, se plaque contre mes fesses, m’estoque profondément et libère son foutre, son sang blanc. Sa semence me fouette les entrailles. Jacques a parfois des éjaculations terribles… son sperme fuse avec une force et une abondance étonnante… C’est le cas, ce soir. Je n’en suis pas surpris : ce n’est que notre première étreinte et il n’a pas eu l’occasion de se soulager depuis un certains temps… (si j’en crois ses dires !). Cinq ou ...
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