1. Minordome


    Datte: 15/07/2021, Catégories: hh, hplusag, hagé, bizarre, campagne, hsoumis, hdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral hsodo, sm, fouetfesse, journal, confession, Gay Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    ... n’y prête aucune attention. Il me désigne le fauteuil derrière le bureau et pointe du doigt une liasse de feuilles manuscrites que je vais devoir taper à la machine. Il s’agit d’articles qu’il veut proposer au comité de rédaction du journal.
    
    — Voilà ton travail pour la journée, me dit-il. Tu trouveras le reste de mes consignes sur une feuille dans la cuisine. J’ignore si je rentrerai pour déjeuner…
    
    Sur ces paroles, il me quitte pour se rendre au siège du journal, en ville. Je me suis donc plongé dans l’ouvrage. Je n’ai pas le temps de penser à ma nouvelle condition, car la liasse d’articles à taper est conséquente et je ne suis guère habile avec une machine à écrire. Ce travail requiert toute mon attention et je sais que je n’ai pas intérêt à commettre de fautes sans quoi Jacques saura m’en châtier.
    
    À midi, je me prépare à déjeuner. Jacques ne rentrera pas. J’ai droit à une cigarette avec le café. En réalité, j’en fume trois, dehors face au « jardin »… ou plutôt, cette espèce de jungle quasi impénétrable qui en tient lieu ! À 14 heures, je reprends mon travail de moine copiste sans bure. À 17 heures, respectant les consignes de mon maître, je fais le ménage, cuisine, couloir, bureau.
    
    C’est un état étrange que de travailler nu. Bien sûr, je suis seul. Mais ce n’est pas naturel pour moi de vivre ainsi. Il s’agit d’une contrainte dont je connais le sens : m’humilier et surtout me donner le sentiment d’être vulnérable, offert… à la merci d’un intrus – d’une intruse – ...
    ... dépêché(e) là par Jacques pour vérifier que je lui obéis, même en son absence. Surtout, cet état est là pour me rappeler mon statut d’esclave. Il suffit que j’effleure de la pensée cette idée pour éprouver une délicieuse honte. Je suis programmé pour me soumettre à quiconque pénétrera dans la propriété. Bien entendu, seuls ceux à qui Jacques a remis la clé, peuvent entrer ici.
    
    À 18 heures 30, je me suis occupé du dîner : il ne restera qu’à le réchauffer lorsque le maître arrivera. J’ai soupé en avance pour être disponible et à son service dès qu’il sera présent… Telles sont ses consignes.
    
    Jacques surgit à 20 heures. Il est d’humeur maussade. Je lui sers un whisky au salon et m’empresse de réchauffer le dîner et je le sers. Pendant qu’il mange, sur son ordre, je vais procéder aux ablutions intimes suivies d’une bonne douche qui précèdent toujours nos rapports. Cela signifie qu’il a l’intention de me « garçonner » ce soir. Et cette perspective m’excite autant qu’elle m’effraie…
    
    Je le retrouve alors qu’il vient de terminer son dessert. Il me demande si j’ai fini de taper les articles qu’il m’avait confiés. Je sais qu’il va vérifier mon travail. Je sais aussi que si j’ai commis des erreurs, je le paierai en coups de canne ou de martinet… Angoisse et excitation se mélangent… Il boit son café et me commande un verre de marc de Bourgogne qu’il va déguster dans le bureau en corrigeant mes fautes éventuelles. Pendant ce temps, je range la cuisine et fais la vaisselle…
    
    Sur ...
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