1. Minordome


    Datte: 15/07/2021, Catégories: hh, hplusag, hagé, bizarre, campagne, hsoumis, hdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral hsodo, sm, fouetfesse, journal, confession, Gay Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    ... vive douleur de la pénétration, s’est de nouveau durci. Ma tête s’exalte autant que mon corps d’être ainsi possédé…
    
    Le silence de Jacques me permet d’être tout entier occupé par mes propres sensations. C’est comme une méditation du corps qui commence là où il est assailli, pénétré, pistonné… Autour de ce point d’impact – l’anus, donc – la chair se met à rêver et ses rêves remontent, se diffusent dans la chair par les vaisseaux et les nerfs pour toucher l’esprit… C’est une méditation organique. Je n’y mets aucun sentiment.
    
    De quoi rêve l’enculé ?… Drôle de question ! Le langage y répond à sa façon. Quel mépris dans ce mot insultant : « espèce d’enculé »… C’est dire le statut de celui – plutôt que de celle… comme si la sodomisation était plus seyante à la femme ! – qui subit l’enculage. Une merde ! une tapette ! une fiotte ! un rebut ?… À brûler !
    
    Je m’égare… Tel je suis, potentiellement objet de mépris et sujet de quolibets vulgaires… mais pour l’heure objet d’une sodomie qui devient sauvage avec la montée du plaisir de mon étalon de maître… J’y reviens tout de suite. D’abord le rêve de l’enculé pendant l’enculade…
    
    À vrai dire, il est en ce qui me concerne kaléidoscopique, il navigue au gré des coups de boutoir qui enfournent le clou de chair dans le fond de mon fondement… (à en ébranler les fondations ?)
    
    Parfois, mon esprit traque l’image la plus crue : je ferme les yeux et je m’imagine être le pilote de cette tête chercheuse fouisseuse que constitue le ...
    ... gland globulaire de la verge de Jacques… J’ai devant moi le terrain à défricher avec l’engin oblong… entre les collines jumelles des fesses blanches striées de mauve, dans cette dépression qu’on nomme « raie du cul » ! Je vois se profiler le puits à forer : une légère entaille rouge frangée de rides en corolles… une sorte de jupe plissée retournée… l’anus… mon propre anus parfumé et fleuri ! Il luit de l’onction graisseuse dont mes doigts ont sanctifié l’orifice en prévision de cette attaque postérieure. Au méat de la verge foreuse, perle quelque goutte huileuse qui facilitera peut-être aussi l’« hydraulicité » de la pénétration. Le piston aveugle vient se coller contre la faille… la bouche du méat embrasse la bouche de l’anus, se frotte contre elle pour tâter le terrain. Et puis, la tête foreuse pousse, force, écarte la chair pareille à un rideau qui s’ouvre sur un chemin obscur… Elle se glisse dans le tunnel intestinal, sorte de poulpe rouge aux parois vivantes et confortables. Je progresse en moi-même, visitant la tubulure « mucositée »… nid de viande profonde et chaude qui enserre, étreint, aspire la tarière phallique… et veut lui faire dégorger sa sève vénéneuse.
    
    Mais ce rêve éclair s’efface parfois, pour laisser place à d’autres images rythmées par la danse du coït… J’aperçois dans le miroir accroché au mur face à nous, notre équipage improbable… moi, vautré sur la table et au-dessus, Jacques qui me surplombe, torse quasi immobile, visage crispé par l’effort, le front ...
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