1. Minordome


    Datte: 15/07/2021, Catégories: hh, hplusag, hagé, bizarre, campagne, hsoumis, hdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral hsodo, sm, fouetfesse, journal, confession, Gay Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    Ce texte fait partie d’un journal racontant l’initiation d’un jeune homme – Jean – à la soumission. Je donne ici un extrait dans lequel il est employé par son maître / amant pour la saison d’été durant laquelle il devra se plier à toutes les exigences de celui-ci. Le récit de leur rencontre pourrait être proposé ultérieurement, si le texte présent a le bonheur d’être publié et de plaire aux lecteurs de « Revebebe ».Le « héros » est bisexuel, mais dans cet extrait, il s’agit uniquement d’une relation homosexuelle.
    
    Lundi 3 juillet :
    
    Aujourd’hui commence mon emploi saisonnier (!) chez Jacques : deux mois de servitude, nourri, logé… sodomisé ! … mais avec un salaire au SMIC à la clé. C’était le moins !
    
    Jacques m’a prévenu que ce serait éprouvant, qu’il s’agirait pour moi d’une véritable initiation à l’esclavage. Nous avons signé deux contrats : l’un, officiel, destiné à l’administration, dans lequel il est stipulé que le journal dont il s’occupe, m’embauche en tant que secrétaire. L’autre, officieux, contrat intime, fixe les règles auxquelles je dois m’astreindre… en résumé, l’obéissance à tous ses désirs – voire, aux désirs de ceux ou celles à qui il déciderait de me « prêter » – et l’acceptation des punitions et tourments qu’il lui plairait de m’infliger. Je dois vivre durant ces deux mois, en totale dépossession de moi-même.
    
    Tout cela implique naturellement de ma part une confiance absolue en lui. Confiance que je lui ai renouvelée lorsque nous avons signé, ce ...
    ... matin, en bonne et due forme, les deux contrats. Il faut dire que neuf mois de relations, certes épisodiques, mais très intenses ont forgé entre nous une manière de respect mutuel qui confine parfois à l’amitié. Je sais que Jacques est un mentor de confiance.
    
    À neuf heures, nous avons paraphé les dits contrats. À neuf heures cinq, je remettais à Jacques, sur son ordre, tous mes effets personnels : vêtements, portefeuille avec tous mes papiers, etc. Il me prive ainsi de mon identité et de la prétention à posséder la moindre chose. C’est désormais moi qui suis sa chose, au même titre qu’un meuble ou qu’un animal de compagnie.
    
    — La nudité va devenir ta condition naturelle, m’a-t-il déclaré. À l’intérieur de la propriété, tu ne seras qu’exceptionnellement autorisé à porter le moindre vêtement. Et pour bien marquer ton état servile, je t’ai acheté ce cadeau.
    
    Il me présente alors, un collier de chien, en cuir marron, large de deux centimètres et serti d’une plaque argentée qui porte mon prénom « Jean » gravé en lettres noires. Un anneau auquel on peut accrocher une laisse y est également fixé. Je baisse la tête, sans rien dire, tandis qu’il me le passe autour du cou. Ce n’est pas une mince impression d’humiliation que d’être ainsi orné d’un objet symbolique – même s’il est très convenu ! – qui me réduit à l’état animal.
    
    Je m’attendais à quelques jeux érotiques entre nous pour commencer… Ma queue, à demi tuméfiée témoignait de mon excitation, mais il n’en est rien et Jacques ...
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