1. Le quartier à la lumière rouge


    Datte: 18/05/2018, Catégories: fh, prost, sexshop, hotel, miroir, init, nostalgie, Auteur: Julien Mar, Source: Revebebe

    ... les cheveux aux épaules, teintés grenat. Des rondeurs bien proportionnées. Son long manteau cachait un bustier et une minijupe avec un porte-jarretelles. « Tu as envie mon mignon? Allez, viens avoir moi, tu seras pas déçu. » Après avoir ouvert une petite porte, je montai derrière elle un escalier étroit. À l’étage, une petite cuisine et trois portes. Elle devait travailler ainsi avec ses collègues. Sa chambre était aussi surchauffée. Le lit était étroit, pour une personne. Un rouleau de papier hygiénique comme chez le médecin le recouvrait. Après avoir donné quelques billets, l’invitation à me déshabiller (« Tu mettras toute tes affaires sur cette chaise, mon chéri, et n’oublie rien : j’ai horreur des clients qui reviennent parce qu’ils ont oublié quelque chose ! ») et à m’allonger. C’était mécanique, sans passion. Le préservatif enfilé sans tact sur mon sexe qui ne bandait pas encore, la masturbation qui s’ensuivit pour me donner de la vigueur et une fellation pour commencer à me chauffer.
    
    Elle s’est installée ensuite à ma place en missionnaire. J’aurais préféré la levrette que je trouvais terriblement excitante avec une femme. « Pour la levrette, c’est 20 de plus, mon chéri. » Ses "chéri" étaient teintés d’un léger mépris ; elle devait trop bien connaître son métier pour donner encore l’illusion qu’elle avait des sentiments pour ses clients. Sa chatte me paraissait démesurément large, un collier de poils encadrait des lèvres immenses. Elle s’était mouillé son minou ...
    ... grâce au bidet à côté, mais son vagin restait assez sec, si bien qu’elle avait laissé sa main entre mon bas-ventre et le sien pour retenir le préservatif sur ma verge. J’ai éjaculé sans réel plaisir ; c’était presque médical, un soulagement physique qui ne nourrissait pas l’esprit. La fin était tout aussi froide. Se rhabiller, trouver quelques phrases pour remercier du moment passé et prendre congé. Elle revêtait ses vêtements et son manteau en s’allumant une cigarette. J’étais un client parmi des centaines.
    
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    Je déambulais dans ce bordel, accrochant des regards de jeunes femmes jouant les coquines, je regardais les intérieurs de ces chambres. Un lit, des miroirs disposés contre les murs pour que le client puisse se voir dans toutes les positions en train de culbuter. Une petite chaîne hi-fi ou une télévision pour tromper l’ennui entre deux clients. Souvent sur une petite table basse un cendrier, un paquet de cigarettes, parfois un gode, et des bouteilles d’alcool fort. Whisky ou vodka : pensez-vous que ces femmes enchaînent quinze clients par jour sans se donner du cœur à l’ouvrage ? Cette motivation, c’est l’alcool qui la donne le plus souvent. Parfois la drogue aussi.
    
    Se promener dans les bordels, c’est avoir une sensation de toute-puissance. Aucune femme ne vous résiste si vous en payez le prix. Tout se négocie : sodo, sextoy, sado-maso, et malheureusement le triste "alles ohne", c’est à dire le rapport sexuel sans protection. Vous êtes ...
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