1. Un paisible dimanche de mai...


    Datte: 13/06/2021, Catégories: fh, Oral 69, policier, Auteur: Divine, Source: Revebebe

    ... le voudras… Sauf, bien sûr, servir de pin-up aux obsédés du net.
    — Ah ! Ah ! Et si je te prenais au mot, là, maintenant ?
    — Exige, et j’obéirai…
    
    Je notai avec satisfaction que son membre était en train de se redresser par saccades. Infatigables, ces petits jeunes !
    
    — Suce-moi ! me somma-t-il soudain, autoritaire et sec.
    
    Le ton employé était bien dosé, plutôt juste. Tout ce que j’aime. Je me mis aussitôt à ruisseler.
    
    Entrouvrant les lèvres, je descendis lentement vers son sexe. Thomas affichait un large sourire. Je branlai sa queue, décalottai le gland puis y portai ma bouche, sans le quitter des yeux. Après un regard particulièrement provoquant, j’enfonçai alors sa bite dans la chaleur de ma gorge. Douces comme de la soie, mes lèvres entamèrent une série d’allers et retours sur son membre, tandis que l’étudiant soupirait en caressant ma chevelure.
    
    — Mets-toi tête-bêche, à présent, murmura-t-il. Pour que je puisse bien voir ta chatte… et aussi te la brouter.
    
    Sa voix tremblait d’excitation. Un brin fébrile moi-même, je l’enjambai puis abaissai ma touffe sur son visage, sans interrompre ma pipe goulue. Ce petit salaud avait-il des talents cachés pour la domination ? Je cessai soudain de penser. Un membre brûlant m’envahit sans ménagement, pilonnant ma bouche, buttant contre mon palais. Des mains brutales me plaquèrent contre ce sexe qui coulissait follement dans ma gorge hoquetante, tandis qu’un typhon baveux me démontait la chatte.
    
    Je ne savais plus où ...
    ... j’étais, j’avais perdu toute notion du temps. Je n’étais plus qu’une machine à baiser, lancée à plein régime…
    
    -- oOo--
    
    Lucienne Delmas, la voisine directe de Sophie, occupait une sorte de musée vivant dédié au mauvais goût. Une demeure exiguë, de surcroît encombrée de meubles plus vieillots qu’anciens, qui figurait assez bien l’esprit tortueux et médiocre de sa propriétaire. Chaque centimètre carré disponible sur les vitrines ou les commodes était occupé par de petits animaux en faïence, chats, chiens et volailles diverses, grossièrement peints à la main. Cette armée endormie était disposée sur un patchwork de broderies fanées et de napperons jaunis. Un terne fatras qui constituait le domaine réservé de Lucienne, seule occupante des lieux depuis le décès prématuré de son regretté Félicien, quelques décennies plus tôt.
    
    Dans ce temple de la décrépitude et de l’ennui, les heures s’étiraient plus lentement qu’ailleurs, dans le murmure télévisuel constant d’un antique poste Grundig (lui-même enseveli sous une quantité invraisemblable de colifichets). Quoi d’étonnant, donc, à ce que Lucienne occupa sa morne solitude en se spécialisant dans le ragot, le potin ou tout autre commérage croustillant ? Par chance, en ce début d’après-midi dominical, la vénéneuse grand-mère avait du grain à moudre…
    
    Elle clopina jusqu’au guéridon qui, en sus d’une collection de poupées tristes, supportait son téléphone à cadran vert olive, décrocha le combiné et composa d’un doigt arthritique le ...
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