Un paisible dimanche de mai...
Datte: 13/06/2021,
Catégories:
fh,
Oral
69,
policier,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
Résumé condensé des épisodes précédents :
Sophie Hash, jeune prof d’italien, miraculeusement rescapée d’un terrible accident de voiture tombe sous le charme d’un pompier volontaire, Marc Ginest. Leur rapprochement est cependant laborieux, malgré les efforts de la jeune femme. À l’occasion d’une balade en montagne, ils rencontrent par hasard Thomas, étudiant déluré de dix-huit ans et cousin de Marc. Une étrange alchimie opère entre l’enseignante et l’étudiant, à l’occasion d’un jeu érotique. En pleine nuit, celui-ci rejoint Sophie sous la tente, où ils partagent des moments intenses. Mais au matin, Thomas est parti sans un au revoir.Malgré son aventure avec le jeune cousin de Marc, Sophie considère toujours le pompier comme l’homme idéal, et aimerait s’en rapprocher. Elle décide pour cela de reprendre contact avec Thomas, l’occasion pour elle de le cuisiner un peu plus sur le passé mystérieux de Marc. Elle apprend que deux des fiancées du pompier sont mortes dans des circonstances étranges, quelques mois seulement après qu’il les ait sauvées. À contrecœur, Sophie accepte un rendez-vous avec Thomas le samedi suivant. Avant cela, elle décide de mettre les choses au point avec Marc. Elle veut entendre les explications du pompier sur les étranges coïncidences reliant ces deux morts… et son propre sauvetage.Marc ignore ses appels téléphoniques. Jugeant qu’il est temps pour eux de jouer carte sur table, Sophie débarque à l’improviste chez le pompier. Celui-ci lui annonce que sa ...
... vie serait menacée… s’ils avaient l’aventure qu’elle souhaite. Humiliée et bafouée, l’enseignante jette finalement son dévolu sur le jeune Thomas. Fred Nollier, l’ex de Sophie, un flic louche et violent, fait alors irruption à Lancroix. Épiant la jeune femme, il la surprend à son insu lors d’une séance photo érotique avec son jeune amant…
Je me trouvais à bord d’une voiture inconnue, fonçant en pleine nuit sur une route de montagne aussi étroite que sinueuse. L’auto enchaîna une succession de virages à un rythme démentiel. Rythmés par le ronflement furieux du moteur, les coups de volant brutaux faisaient virevolter la chaussée sombre dans le mince faisceau des phares. Au-delà de ces deux flaques de lumière, on ne distinguait rien, hormis le bitume se ruant vers nous. Seul un étroit parapet de pierre, à peine une margelle, nous séparait du précipice vertigineux s’ouvrant à moins d’un mètre de ma portière. De l’autre côté de la départementale défilait un flou de lignes brisées : les branchages des sapins, étroitement serrés les uns aux autres dans la pente abrupte.
J’avais beau essayer de hurler, aucun son ne sortait de ma gorge verrouillée par la peur. Des accélérations sournoises me plaquaient à mon siège. Comme entravée par des liens invisibles, je ne pouvais ni me débattre, ni me tourner vers le conducteur pour le ramener à la raison. Je percevais seulement sa présence à mes côtés, froide et déterminée. Pourquoi étais-je assise dans cette voiture folle, fonçant vers un ...