Sexe, mobile et chocolat chaud
Datte: 10/06/2021,
Catégories:
f,
h,
fh,
inconnu,
gros(ses),
grosseins,
boitenuit,
douche,
amour,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Masturbation
intermast,
Oral
coupfoudr,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... submerger par le plaisir d’une manière incroyablement intense. Mon passage à vide est oublié, j’ai bon espoir d’être pardonné et de rester du bon côté de sa liste de mecs.
— Quel pied j’ai pris, je n’en reviens pas, avoue-t-elle en souriant.
— Ben, oui, sauf que c’était le mien, au hasard…
Amusée et détendue, elle éclate de rire, avant de fermer à nouveau les yeux sous la douceur des spasmes que cela réveille en elle. J’essaie de prolonger cet instant en caressant tout ce que je trouve à portée de main. Elle se laisse faire sans bouger, jusqu’à ce que le froid la fasse frissonner.
Nous trouvons un linge dans lequel nous nous enroulons tous les deux, le temps de traverser l’appartement jusqu’à sa chambre à coucher. Là, elle prend tout son temps pour me sécher. J’en fais de même avec elle, ajoutant ici un coup de langue, là un léger baiser du bout des lèvres, avant de la pousser dans son lit.
Le sommeil nous sépare avant que nous ayons le temps d’échanger autre chose que quelques mots de tendresse. Repus, apaisés, nous sombrons, étroitement enlacés, oubliant tout ce qui n’est pas l’immédiat mélange de nos corps.
Elle n’est plus là lorsque j’émerge le lendemain matin. Je trouve juste un billet dans la cuisine, avec son adresse courriel. La salle de bains ne présente plus aucune trace de l’inondation et tout est rangé dans l’appartement. Rien ne subsiste autour de moi qui conserve le moindre souvenir de nos ébats.
Cela me semble soudain terrifiant. Comme si ...
... elle avait déjà tourné la page, sans me donner une chance de trouver une petite place dans la suite de son existence. Comme si elle avait décidé pour nous deux que cet échange resterait un intermède.
oooOOOooo
Je traverse les jours suivants sans me rendre compte de ce qu’il m’arrive. Alors que je pensais juste prendre du bon temps avec deux nanas rencontrées par hasard dans un bar, je me retrouve à ruminer toutes les péripéties qui ont jalonné ces rencontres. Sans avoir l’air d’y toucher, ces diablesses ont mis mon cœur aussi efficacement à nu que mon corps.
Je croyais pouvoir me laisser bercer par leurs caresses, profiter d’un instant de plaisir avec elles, et je me retrouve écorché, éparpillé, en proie au doute, taraudé par le manque de leur présence. Que la grande brune choisisse de n’être qu’une passante, je peux encore l’accepter, même si ses réparties et sa manière de me mettre en face de mes incohérences m’ont titillé presque aussi agréablement que ses caresses. En revanche, que Véronique ne me donne plus aucun signe de vie me fait cruellement souffrir.
Je ne lui ai pourtant pas caché à quel point, fût-ce en quelques heures seulement, elle a pris une place importante dans ma vie. Je ne peux pas me l’expliquer, mais le fait est que j’ai partagé avec elle beaucoup plus que la simple banalité des instants vécus côte à côte. Un sentiment inusité chez moi, qui me donne envie de comprendre ce qui se passe, d’aller pour une fois au bout de ce que j’ai entrepris. Pour ...