1. A nous les petites Indiennes, suite


    Datte: 26/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... festin.
    
    On comprenait que ce serait plat de résistance mais on espérait néanmoins que la résistance ne serait pas trop forte...
    
    Nous Français, on comprenait parfaitement ce discours culinaire.
    
    Pour tout vous avouer, on était même tous trois ravis de la tournure que prenaient les choses.
    
    Mes copains parlaient anglais entre eux et s’extasiaient du moteur du buggy. Ils me montrèrent les lettres sales Shelby sur l’une des culasses. Ils disaient, avec ça on passe partout aussi bien qu’avec les chevaux.
    
    Moi je leur ai fait remarquer qu’ils ne passeraient pas le gué malgré la hauteur de la caisse et qu’ils seraient bons pour le long détour le long de la rive infestée de racailles, jusqu’au pont.
    
    La grande blonde s’intéressait à l’engin. Elle a dit, bonne idée que d’avoir ressorti ce buggy, vu que je répugne à monter les canassons, je pourrai vous accompagner avec icelui. En plus je pourrai prendre l’un de vous comme passager et vous verrez, c’est pas triste un petit tour avec moi, j’ai été championne d’Oklahoma de Supercross deux ans de suite avec cet engin.
    
    Mes Apaches ont sauté à terre. La coutume locale n’était pas de se biser entre filles pour se dire bonjour. Heureusement car elles se seraient mutuellement mordu les joues jusqu’au sang...
    
    On était fiers de faire à ces filles tant d’effet, nous Français. On pensait, elles sont quatre, on est trois, voilà la raison de leur hostilité mutuelle : la concurrence et la peur de manquer.
    
    On pensait néanmoins ...
    ... qu’elles n’avaient rien à craindre car les Français sont gentlemen et ne laissent jamais une fille sur le carreau. A Passy, à Versailles, on fait tourner, question d’éducation, de savoir-vivre.
    
    On voulait les rassurer.
    
    Mais on avait mal saisi la dimension du problème : ces quatre filles nous voulaient, chacune, tous les trois !
    
    A pied à cheval en voiture, matin midi et soir, par devant par derrière par côté, et plus encore...
    
    La grande Comanche était blonde. J’ai dit à mes copains, en français pour ne pas être compris des locales, doit se faire une décoloration cheveux et sourcils. Faudra voir sa touffe pour savoir vraiment.
    
    Manque de pot, la blonde comprenait le français, elle l’avait étudié à l’université.
    
    Elle a dit, moi je suis le pur résultat du plan eugénisme de notre Grand Sachem. J’ai été engendrée par un stagiaire arien il y a vingt ans maintenant.
    
    En plus, a-t-elle ajouté, de touffe je n’ai point. Je suis toute lisse toute intégrale. Dans intégral n’entend-on pas le mot Graal ?
    
    Finalement cette affaire de lutte contre la consanguinité me paraissait tout à fait sympa qui apportait variété plaisante au cheptel local.
    
    Mais malgré tout j’ai demandé à la blonde si ça ne génait pas les garçons d’ici de voir leurs copines se faire engrosser par des gars venus d’ailleurs et en plus qui les tiraient sous leur nez.
    
    Les quatre filles ont rigolé. Elles ont dit, tu sais les Comanches, les Sioux, les Apaches, les Cherokees ont les plus grosses bites ...