A nous les petites Indiennes, suite
Datte: 26/05/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Jpj, Source: Hds
... hôte au petit déjeuner ce matin, ils avaient eu, les bougres, alternative entre la bimbette Apache aux deux seins animés que je connaissais et la fille de famille BCBG un peu coincée.
Connaissant les lascars, j’étais bien certain qu’ils avaient fait les choses dans l’ordre, la gamine dévergondée en amuse bouche, hier soir, chacun, puis, en long shot, en plat de résistance, la grande fille étudiante à l’Université Cameron de Lawton.
Bien entendu il n’y avait pas de pont pour traverser le Rio mais juste un gué. Les chevaux se réjouissaient du passage aquatique et poussaient des hennissements enthousiastes. Les filles ont dit, pour le pont il faudrait faire presque 3 miles de détour. En bagnole, ça va mais là on est plutôt content d’y échapper surtout que, tu vas voir, passer un gué à cru c’est assez rock & roll.
Le bas des jupes trempait dans l’eau limoneuse et de mon côté j’étais trempé jusqu’à mi-cuisses. Les canassons marchaient dans l’eau en levant haut leurs têtes, comme sur la pointe des pieds.
Un gamin mexicano, sur l’autre rive, nous lançait des pierres plates faisant ricochets. Il m’a traité, de loin, de gringo. Je n’étais pas peu fier.
J’aurais bien voulu, arrivé sur l’autre berge, faire une petite pause, histoire de laisser reposer quelque peu ma tige maltraitée par l’échine de la jument mais les deux Indiennes ont préféré poursuivre direct jusqu’au ranch du cousin. Elles ont dit, cette rive est infestée de racailles, mieux vaut ne pas y mettre pied ...
... à terre.
On a donc poursuivi en petit trot enlevé, histoire de soulager nos intimités torturées, sur une piste caillouteuse ocre qui nous a menés au ranch du cousin.
On est entré dans la propriété par un grand portique de bois arborant une tête de mouton, ossement ivoire délavé, en son faîte.
Les copains étaient là et manipulaient, dans la grande cour au milieu des bâtiments en fer à cheval, une sorte de buggy avec des roues énormes aux pneus de tracteur.
Le moteur ronflait et on reconnaissait le son caractéristique d’un gros V8.
La fille de l’aérodrome était là, elle aussi, avec son teeshirt poussiéreux et son short denim. Elle arborait un large sourire et cambrait son poitrail pour faire saillir en avant ses deux beaux poumons.
Mes deux Comanches tiraient la gueule et on voyait bien qu’elles n’appréciaient pas l’intérêt que nous portions, nous Français, à cette gamine sans éducation qui n’était pas même de tribu amie.
Pensez donc, une Apache ... quasiment une autre espèce ! Des sauvages, même...
Nous, garçons ordinaires, on ne comprenait pas. Nous, au pays, on n’est pas racistes pour deux sous. Les beurettes, les gnaques, les blackes, on les tire toutes sans discrimination aucune. Qu’importe le trou, pourvu qu’il y ait du poil autour en bonne quantité et bien frisé comme disait mon papa qui m’a enseigné l’ouverture d’esprit aux espèces exotiques.
Le choke du fusil permet d’élargir ses prétentions avec une gerbe moins compacte.
L’Apache avait ...