1. A nous les petites Indiennes, suite


    Datte: 26/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... presque accroupi, sauter en détente en lançant une jambe pour enfourcher la bête, la main droite en traction sur le bas de la crinière puis posée sur le dos de la bête.
    
    Faut dire qu’un cheval n’est pas comme un chameau capable de se mettre à genoux.
    
    Les filles étaient déjà sur leurs montures et moi je m’inquiétais de jouer au clown... elles riaient et m’ont dit, va tous les petits cons de la cote-est prennent le tabouret. Fais pas ça, toi.
    
    Toi, n’aies aucune honte, on te regarde, va, essaye à sec, Français.
    
    Moi, j’étais dépositaire de vingt siècles d’Histoire, depuis Astérix jusqu’à DeGaulle. Les Comanches allaient voir. Et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, j’étais en selle sans selle et fier comme Artaban, bride courte sur ma jument.
    
    Les jupes de peau retournée des deux donzelles étaient taillées pour la chevauchée. Elles étaient en deux parties de part et d’autre de la bête, ouvertes devant et derrière. Les deux pans tombaient bien sur les cuisses et croisaient haut sur la culotte blanche, laissant par moment apparaître, selon les mouvements, de quoi faire tourner mes fantatasmes, sur leurs fesses et sur leur pubis.
    
    Et moi qui m’étais calmé j’ai été repris, d’un coup d’un seul, de bandaison aiguëe.
    
    Faut dire qu’elles étaient belles mes Indiennes comanches avec leur tresses noires et les chemisiers blancs presque transparents pleins gonflés de leurs trésors.
    
    L’échine dure de l’animal torturait ma tige raide et je pensais aux deux ...
    ... filles. Je comprenais maintenant la raison d’être de ces touffes épaisses luxuriantes que portent les Comanches. Protection des intimités pour chevauchées et galopades à cru. Darwin a encore sévi dans ce coin reculé des Amériques.
    
    Les filles me regardaient en me moquant.
    
    Elles ont dit, quand tu auras débandé, on partira pour un petit trot et puis au fond du canyon, il n’y aura pas besoin de le leur dire, les chevaux nous emporteront pour un long galop en légère déclivité.
    
    Tu comprends maintenant pourquoi, nous, filles des Plaines, sommes toujours trempées de l’entre-jambe. Les culottes de coton ne nous sont d’aucun secours pour protéger nos fentes du viol de l’échine dure de l’animal. Nous sommes conséquemment filles ouvertes et aimons cela.
    
    Au galop, parfois on prend deux ou trois satisfactions enchaînées consécutives. Et la bête le sent bien là sur son dos et participe. Elle sent, la bête, que nos ventres dégoulinent de bonheur sur sa crête de Bugatti Atlantic dure et poilue.
    
    Moi je ne débandais pas et j’imaginais que la jument que je montais en avait pleine conscience et que tous les mouvements des muscles de son dos étaient voulus et n’avaient qu’un but, m’emmener au paradis blanc et m’y faire m’épanouir.
    
    Les filles qui chevauchaient à mes côtés, à gauche et à droite, qui m’encadraient, me regardaient d’un œil sévère, non ne te laisse pas aller, c’est pour nous seulement que tu dois décharger.
    
    Je pensais à mes deux copains et si j’avais bien compris mon ...
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