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A nous les petites Indiennes, suite
Datte: 26/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds
... petite avec ses petits mamelons roses. Leurs fesses étaient directement posées sur le bois massif des tabourets dont le creux, façon selle de tracteur, avait été creusé à la gouge. Moi je pensais à leur touffe épaisse et comme toujours, je bandais. Les filles sont retournées à la chambre pour leur toilette et se vêtir. Le père m’a entrepris. Mes deux copains étaient hébergés dans un ranch au bord d’une rivière. Son cousin était le fermier du dit ranch et possédait des milliers d’acres de pâturage irrigués par le rio grâce à un savant et compliqué réseau de rigoles. Il cultivait aussi de l’avoine pour la nourriture des chevaux. Mais lui et sa squaw n’avaient pas grande famille. Seulement une fille qui étudiait à la ville et ne rentrait en réserve qu’aux vacances. C’était une grande fille très sérieuse qui ne frayait pas avec ses frères de race mais se destinait à fonder famille avec un WASP, ingénieur à Washington ou Philadelphie. La seule minette intéressante chez ce cousin était une petite Apache que le cousin avait capturée bébé lors d’un raid pour voler leurs chevaux et qu’il avait élevée chez lui comme enfant loup sans contrainte aucune. La gamine était diablesse sans éducation aucune et formidablement inventive. On voyait que cet homme avait tendresse pour cette petite. Et moi j’ai compris que cette Apache dont il me parlait était la bimbette sexy et attrayante qui était venue nous chercher dans son tank déglingué à l’aérodrome. Il me disait, moi ...
... mes filles sont simples et bonnes. Comme nous le sommes tous chez les Comanches. Notre philosophie ici, c’est la baise et le bonheur de vivre. Un peu l’idée du hamac de votre poète Moustaki, le droit à la paresse, donne du rhum à ton homme... J’étais étonné que cet homme qui s’exprimait en anglais académique, avec sa gueule brûlée de soleil et ses rides profondes et noires de gitan, connaisse Moustaki, barbu plus ou moins youpin plus ou moins grec ou égyptien et joueur de guitare bobo parisien, rimeur de chansonnettes en l’île Saint-Louis. Il me dit, moi je suis physicien. J’étudie les grandeurs et leurs dimensions dans un monde relativiste. Des collègues de ville passent me voir et restent au ranch quelques semaines ou quelques mois. Des fois on est trois ou quatre à discuter calculer plusieurs lunes durant comme fous addicts de mathématiques tout au long de la nuit. Mes filles, aime les, elles le méritent. Elles sont plus que de bons coups de bonnes affaires. Mes filles elles sont le sourire du printemps et le bonheur du monde. Leur vérité est probablement plus importante pour l’humanité que mes théories géniales de géométrie riemannienne. Ses filles sont arrivées habillées comme la veille avec leurs longues jupes de daim beige clair. Je pensais, monter ainsi c’est pas facile ... en plus à cru. On est allé à l’enclos chercher les chevaux. La difficulté quand on n’a pas d’étrier c’est de monter. Faut agripper haut la crinière de main gauche, plier les genoux ...