1. A nous les petites Indiennes, suite


    Datte: 26/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... ne pas épuiser mes réserves dés le matin afin de me garder solidement épris tout du jour durant.
    
    Elles ont dit, nous allons ce matin visiter tes deux copains qui logent chez notre cousine, de l’autre côté du rio. C’est assez loin et durant la rando ta monture saura calmer tes ardeurs en t’obligeant à serrrer les cuisses si tu ne veux pas rouler dans la poussière de la piste.
    
    Pour aller prendre le café elles ont passé des chemises un peu longues de coton blanc mais sont restées à poil en dessous. Faut dire que leur barbichette longue drue et sombre était à l’image de leur chevelure épaisse noire et brillante de gitanes.
    
    J’avais lu dans le Routard d’Amérique que les enfants des tribus indiennes vivaient nus jusqu’à la puberté et même au delà, comme chez nous le font les naturistes en été. En tous cas ces deux filles-là ne semblaient pas avoir de fausse pudeur comme les petites connes de Versailles.
    
    La grande m’a tendu mon jean et j’ai emballé le bitos saillant.
    
    La petite est passée derrière moi et a fermé de bouton de laiton, l’autre a poussé la tige en diagonale tandis que sa frangine remontait le zip en tirant, soufflant sous l’effort.
    
    Devant la cheminée, la mama comanche faisait tourner une grosse boîte de conserve montée sur un fer à béton dont l’extrémité était tordue en manivelle. Juste au dessus des braises. Une forte odeur de café montait à mes narines. Elle torréfiait du café vert.
    
    Le café grillait et elle a retiré la boîte de l’âtre pour ...
    ... l’arroser avec un perroquet d’eau pour arrêter la torréfaction.
    
    La papé attendait avec son moulin entre les cuisses. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire sur le dit moulin, gravé sur une étiquette métallique, Peugeot.
    
    La suite était plus conventionnelle, la tulipe et le filtre Mélita et la cafetière isotherme Thermos.
    
    Les filles rigolaient et se racontaient des trucs auxquels je n’entravais que dalle. Probablement du dialecte comanche.
    
    Le pain était jaune. J’ai compris qu’il était fait de farine de maïs. Bien entendu ces Comanches me soutenaient tous que c’était de la farine de blé. Corn qu’ils disaient...
    
    Après j’ai pensé au pop corn, qui est bien de maïs.
    
    Alors explication, en anglais corn c’est le blé mais en américain corn c’est le maïs.
    
    Je n’étais plus sûr du tout de l’intérêt réel de ce stage linguistique.
    
    La mama racontait que c’était elle qui faisait le pain car dans ce putain de pays yankee il n’y avait pas de boulangeries et que si on ne voulait pas bouffer du pain d’usine white bread sous blister, il fallait pétrir sa farine soi-même et se la faire cuire comme on cuit un gâteau.
    
    Avec le pain jaune on bouffait des bandes de viande séchée, de wapiti. On m’expliqua que le wapiti était un cerf local comme l’élan, que l’on chassait ici. C’était délicieux bien qu’un peu dur à la dent.
    
    Les filles mangeaient avec appétit. Leurs poitrines étaient parfaitement visibles sous le coton fin des chemises. La grande avec ses grosses aréoles sombres, la ...
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