Latifa reprend du service - Histoires de Sexe

Latifa reprend du service

... assez abondante. On dirait que ce que je vous fais vous excite ?
— J’adore être tripotée. Surtout à cet endroit. J’espère que vous ne vous êtes pas vantée en parlant d’effroi et de démence. J’attends la suite avec impatience.
— Voyez-vous, chère Madame, quand je jouis, c’est d’un orgasme sadique. Ne me croyez surtout pas indifférente : les cris et les supplications de mes victimes m’inspirent divinement. C’est absolument sublime. Sans me vanter, je crois que mon cœur est d’une noirceur qui confine à l’abjection la plus totale. Mais je n’ai jamais vu une masochiste capable d’apprécier ce que je lui fais subir, dit-elle en faisant rouler mon petit berlingot des délices sous son doigt ganté.
— Eh bien, il faut une première fois à tout.
— Oh, vous avez un clitoris qui répond magnifiquement à mes stimulations : il est rouge vif et gorgé de sang. Magnifique. Bon, assez joué : maintenant, je vais vous torturer. Préparez-vous à vivre l’enfer : je vais vous infliger des orgasmes que vous trouverez insupportables, associés à des chatouilles qui vous feront sombrer dans la folie. Les gens croient que j’utilise des instruments de bricolage tels que tenailles, perceuse ou lampe à souder, mais je suis une professionnelle, moi : je ne m’approvisionne pas chez Brico Dépôt, et je n’ai aucun besoin de ces gadgets de tortionnaires du dimanche. Non, la vraie souffrance est au bout des doigts, quand ils se promènent sur les plantes de pieds, par exemple… Vous êtes sûre que vous ne voulez ...

... pas me dire qui vous envoie ici ? Tant pis pour vous !

Le supplice commence : elle me chatouille les pieds, et aussi entre les cuisses, puis sur le côté de l’abdomen et sous les aisselles. Sa manière de procéder, comme elle l’avait annoncé, est très difficile à supporter et je ne peux m’empêcher de me tordre d’une manière convulsive, sans parvenir à bouger de plus de quelques millimètres à cause des entraves qui me retiennent. Ceci ajouté au fait que l’ouverture de mon vagin est largement élargie par le spéculum, j’ai quelques craintes concernant la sécurité de l’appareil dissimulé.

Effectivement, ce que je craignais se produit : mes nerfs trop sollicités forcent en moi une contraction des muscles pelviens, d’où l’expulsion du mouchard qui tombe par terre dans un bruit sinistre suggérant que, dans sa chute, il a été fortement endommagé. La doctoresse le ramasse et l’examine avec soin, ce qui implique une pause fort bienvenue dans le chatouillement. Quand elle se rend compte de la fonction de l’appareil, elle écarquille les yeux et se précipite sur le téléphone pour appeler sa patronne. Celle-ci déboule très vite.

— Bien, dit Nolwenn sans se démonter, ne paniquons pas, mais agissons vite. Ma chère Latifa, je dois avouer que je subis un revers, et que, toute attachée que tu sois, tu viens de gagner une manche. Il ne nous reste plus qu’à évacuer les lieux pour nous replier sur celui de ton martyre… Car tu n’as pas gagné pour autant.
— En attendant, Docteur, je dois vous ...