Latifa reprend du service
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
f,
ff,
fff,
asie,
cadeau,
prost,
nympho,
bizarre,
amour,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
vengeance,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
jouet,
zoo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
yeuxbandés,
fouetfesse,
Humour
aventure,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... Ce n’est pas une nudité à visée érotique, mais celle de quelqu’un qui vit seule et sort de la douche, s’apprêtant à s’habiller. Pourtant, il s’en dégage une force immense, celle de sa féminité, une énergie que l’on sent prête à se déployer. Le calendrier mural est rempli de rendez-vous : coiffeur, dentiste, cours de danse, piscine… Une vie à pleins poumons. Quel gâchis !
Carine, dans son tableau, semble m’observer alors que je jouis dans un long gémissement, alors que les doigts d’Élodie m’explorent en même temps le vagin et l’anus, en accédant méthodiquement à chaque recoin. La policière se plaît pratiquer la fouille au corps des femmes et prend visiblement plaisir à jouer avec mes parties intimes. Ainsi livrée, je suis sa poupée qu’elle se plaît àcatiner, à gentiment malmener. C’est terrible comme j’en éprouvais le besoin. J’ai envie d’imaginer que nous ne nous connaissons pas et qu’elle bafoue ma pudeur devant une foule entière – mais aucun homme, des femmes exclusivement qui s’amuseraient à me voir humiliée par une policière pour avoir transgressé un interdit. Elles commenteraient ma façon totalement indécente d’éprouver du plaisir au cours de la fouille intime et celle, non moins inconvenante, des forces de l’ordre de poursuivre l’exploration au-delà de ce qui est nécessaire à la sécurité publique. Ce public, c’est Carine emprisonnée dans son tableau au cadre noir, c’est la même Carine attendant dans son linceul à Nantes que la vérité soit faite sur les causes de ...
... sa mort. Ce regard figé m’électrise.
À présent, Élodie me chatouille, méthodiquement, au maximum des possibilités de ce traitement. Pour me faire taire, elle m’a bâillonnée avec de l’adhésif large. Aucune partie de mon corps n’est épargnée. Je me tortille d’une façon démente de soubresauts continus et de convulsions, en tentant de rester consciente le plus longtemps possible, mais il m’est impossible de supporter cela, et bientôt je sombre dans un néant sans rêve. Lorsque je m’éveille, elle m’a libérée de mes entraves, et s’est elle-même habillée pour partir. Je me sens bien, reposée, libérée aussi du désir qui m’oppressait jour et nuit ces derniers jours.
À la nuit tombée, nous rentrons à Nantes, à trois dans la voiture. Ordinateur portable sur les genoux, j’explore le disque dur découvert dans l’appartement. Au fond d’une profonde succession de répertoires, il y a un tableau Excel avec des noms, des adresses, des dates et des sommes d’argent suffisantes pour mener une vie sans souci financier : deux mille euros, puis mille la semaine suivante, et encore deux mille cinq cents la semaine d’après. Nul besoin de se démener pour vendre ses tableaux ni d’être devin pour comprendre qu’il n’est pas question d’art, mais de prostitution. Encore s’agit-il d’une façon particulière de vendre son corps, puisque les clients sont tous des femmes.
La dernière ligne du tableau comporte vendredi dernier comme date, c’est-à-dire l’ultime nuit de Carine. C’est aussi la seule qui ne ...