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Fantasme et fantôme
Datte: 13/05/2018, Catégories: fh, hplusag, fête, noculotte, Humour Auteur: Kaline.ka, Source: Revebebe
... sentais patraque. Je revins vers la maison à petites foulées. Le bus était passé et avait embarqué le suborneur. À l’entrée, des soupirs, des gémissements me clouèrent de stupeur sur place. Je jetai un œil par l’entrebâillement de la porte de la cuisine. Je vis alors les deux amants habillés qui besognaient. Elle, accoudée, jambes écartées, sur la table de travail, lui la travaillait avec application par derrière. J’étais arrivé à l’instant crucial. Je crus entendre le larron crier : je vais semer. Ma femme répondit oui par deux fois ainsi qu’à la question suivante : tu veux ? Je la vis s’agripper et le maintenir. Il s’affala sur son dos et tressaillit longtemps après l’orgasme clamé par des grognements simultanés. Je découvris le plantoir décalotté, décapoté lors de son lent retrait. Je me retirai penaud d’être opportun. J’attendis que les amants effaçassent les traces de leurs ébats, un peu plus loin. Le géniteur sortit quinze minutes après, sans avoir pris la douche habituelle. Je laissai encore vingt minutes à Marie-Jo pour faire disparaître les traces qui auraient pu éveiller mes soupçons. Je fus accueilli par : « chéri, tu es en retard. Jean-Marc n’a pu attendre. Il devait revoir le programme de la semaine prochaine ». Ça sentait ce déodorant qu’elle utilisait peu, sauf les dimanches où le casse-cœur venait ou parfois lors de sa journée de récupération, me suis-je souvenu. Elle le trouvait trop entêtant. Elle me repoussa en me conseillant de me doucher. ...
... Elle ne me rejoignit pas comme il arrivait souvent quand nous étions en tête à tête, mais me succédait comme toujours ces mois-ci. Pendant les semaines suivantes, elle repoussa mes avances. Ça faisait maintenant plus de deux mois qu’elle était fidèle à son amant. Elle m’annonça qu’elle se croyait enceinte. Je lui fis remarquer qu’elle m’avait caché cela bien longtemps : notre dernière tentative remontait à plus de deux mois. Elle repoussa ma tentative de l’embrasser. Elle affirma qu’elle ne savait comment gérer cette nouvelle situation. Je lui rappelai que ça faisait six ans que nous essayions d’arriver à ce résultat : il fallait remercier le ciel. Elle me confirma qu’elle était toujours enceinte quinze jours plus tard. Elle voulait divorcer pour que son enfant vécût avec son père. Après ce que j’avais vu, elle mettait une grossesse adultère, désirée ou non à mon compte. Je la remerciai de sa loyauté. Je quitterai le domicile conjugal le lendemain. Je coucherai dans la chambre d’amis en attendant d’aller à l’hôtel. Je demanderai mon changement pour la rentrée suivante. Je ferai immédiatement la demande de divorce par consentement mutuel. Je ne pus lui avouer que j’avais assisté à la scène et doutais de sa sincérité. — Tu n’as pas demandé depuis quand duraient leurs coquineries ? — Le lendemain, elle est venue me réveiller pour m’expliquer le pourquoi de cette situation. Elle était en chemisette transparente et manifestement sans sous-vêtement. Je lui ai fait part ...