1. Fantasme et fantôme


    Datte: 13/05/2018, Catégories: fh, hplusag, fête, noculotte, Humour Auteur: Kaline.ka, Source: Revebebe

    ... bisexuel ? Planté et affaissé sur moi, c’était la fin de l’acte.
    
    — Retire-toi, j’ai besoin d’aller me vider de ton trop-plein et me laver, suggérai-je en essayant de me dégager.
    
    Il s’extirpa et demeura couché sur le flanc. Était-ce le coup du lapin ?
    
    — Reviens, je t’ai ratée. Je vais m’occuper de toi, murmura-t-il.
    — J’avais un besoin urgent à satisfaire ; pas celui de me faire troudecuter. Tu as imposé le prix fort. Ne compte pas sur une prime de satisfaction, répliquai-je
    
    De retour de la salle d’eau qui faisait aussi office de toilettes, où je m’étais enfermée pour les ablutions, je lançai :
    
    — Merci d’avoir demandé. Mes parents m’ont mise sous pilule dès quinze ans. Qui était ce Joe que tu as invoqué dans ton extase ? Ton mignon ? Maintenant, ouvre la porte, lui ordonnai-je.
    — Marie-Jo, mon ex. La porte n’a jamais été fermée, me dévoila-t-il.
    — Tu ne fermes jamais la porte quand tu engrosses ton ex. En honorant une bénévole forcée. Adieu, ne me renvoie pas le slip plein de pisse que tu découvriras dans la poubelle des w.c., lui ordonnai-je en me précipitant sur cette porte.
    
    Je sortis de l’appartement du prof, où je m’étais fait sauter, suite à un quiproquo, après une première rencontre fortuite chez des amis. Je râlais.
    
    Le salaud a eu ce qu’il voulait. Les promesses de compensation et de reconduite se sont envolées. Ma jupe sera-t-elle indemne de ce sperme de neuf mois d’âge du vieux Bob que je sentais dégouliner. Robert n’aimait pas son prénom. Il ...
    ... ne devait pas s’aimer beaucoup : neuf mois de régime monacal sans la consolation incognito de la prostitution voisine de Belgique ; pas d’automanipulation ou pollution ou tout autre mot en « ion » qui traduisent l’inhibition. Sa femme l’avait rendu impuissant : voulait-elle le castrer à vie après l’avoir jeté ? C’est sur moi qu’il avait retrouvé une partie de sa libido, une partie seulement. Il subissait encore l’imprégnation de son ex, au point de lui crier sa délivrance en moi. Tel était le dévidement de mes pensées et réflexions avant d’arriver chez moi.
    
    Je ne trouvai pas mes clefs, pas plus qu’après avoir étalé le contenu de mon sac. Le salaud me les avait confisquées dans l’espoir de remettre le couvert en me couvrant à nouveau, fut ma seule déduction. Je retournai sur mes pas, plus que jamais remontée. Il faudra que je fasse un lavement. Je croyais reconnaître l’odeur post-coïtale si caractéristique. C’était l’indiscrétion olfactive de la réaction chimique des humeurs féminines et masculines différentes par l’alcalinité. Pourquoi ce test après que sa femme l’eut largué, me vint aussitôt à l’esprit. Sa femme a traîné avec des traîne-rapières. Elle le largue enceinte : pas de préservatif, pas de contraceptif. Son couple n’était pas clair. Il est stérile. Ont-ils eu recours à l’assistanat. À quelles combinaisons s’étaient-ils livrés ? A-t-il assisté aux séances de fécondation ou se sont-elles passées dans son dos. Il était heureux que j’arrivasse chez lui : ce cinéma ...
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