Fantasme et fantôme - Histoires de Sexe

Fantasme et fantôme

... plus sensibles ? Je m’interrogeais : étais-je bandante selon l’expression ?

Il avait d’abord refusé. Mais, son patron lui ordonna quelques séances. Un soignant doit-il refuser son épouse comme patiente ? À partir de ce moment, nous n’eûmes plus aucun rapport. Il me plaquait un peu tard. Il ne pouvait me soigner, ne serait-ce par électrostimulation, et me baiser. Était-ce le prétexte pour mettre fin à une relation d’un beau mec intéressé surtout par lui ? Quel rôle avait-il joué ? Les garçons rompent, car ils doutent et préjugent de leurs capacités.

C’est esseulée, abstinente par goût : les massages solaires périnéaux (le pouce dans le vagin, index et le majeur près de l’anus, les étirements dans la partie inférieure du conduit vaginal), apportaient la relaxation apaisante du corps. Ils me suffisaient, sans recours à l’automanipulation masturbatoire, ce rayon de soleil.

C’est aussi par obligation, n’ayant le temps ni l’esprit à retrouver un partenaire, que je me rendis à une soirée dansante d’amis. C’était après cinq mois de musculation en exercices personnels quotidiens et séances hebdomadaires au cabinet maintenant déserté par mon ex. J’avais bien essayé de me faire accompagner par mon camarade de Travaux pratiques de maths qui logeait dans la résidence, deux étages au-dessus, avec force signes d’appel au sexe décrits par le web, battements de cils, bras croisés sous la poitrine les mains en soutien-gorge naturel. Nous révisions les TP souvent chez lui : se ...

... sentait-il plus en sécurité sur son territoire ? Pour l’entreprise, j’avais revêtu un kilt fermé par une seule épingle. Dessous un slip de bain maintenu par deux rubans de chaque côté des hanches. Il se décommanda au dernier moment auprès de nos hôtes. Il s’abstint de me prévenir. Sa copine, que je n’avais jamais entrevue, l’avait invité à rencontrer ses parents, ce soir-là. Plus c’est gros, plus on feint d’y croire. Ma simulation ne l’avait pas abusé ou l’avait rebuté.

Je fus appariée à un prof de lycée, avec le sentiment d’être un bouche-trou. Son épouse enceinte avait demandé le divorce et lui son changement, m’avait-il expliqué lors de nos conversations. Celles-ci étaient entrecoupées de slows que chacun de nous, avait préférés aux danses agitées : lui pour ne pas suer et moi ne pas uriner. Il n’essaya jamais de me faire sentir cette énorme bosse qu’il n’avait pas, qui aurait dû déformer son jean. Les filles matent aussi, surtout si elles ont des pulsions. Je n’ai jamais cru que nos mâles bandassent en dansant la salsa, fût-elle du démon. Il n’était ni collé, ni collant, dans la posture classique du danseur, à distance respectable et respectueuse du savoir-vivre sexuel pré-Simone Weill. Ce mec n’avait manifestement pas envie de faire du rentre-dedans.

À minuit, heure de la séparation fixée pour tous, il me proposa de me déposer : ça se trouvait sur le chemin de chez lui à à peine cinq cents mètres. J’acceptais à condition qu’il me déposât devant chez lui et me laissât ...