La fille aux gants de cuir.
Datte: 04/05/2021,
Catégories:
fh,
hsoumis,
vengeance,
Masturbation
pénétratio,
policier,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... Cherifa cracha son venin…
— Tu me fais horreur Lupino ! Je te hais ! Tu m’entends, je te hais !
Les cris de la jeune femme roulaient sous les charpentes d’acier, heurtaient les murs de béton et revenaient en écho aux oreilles du policier, tels le roulement de tambours qui annonce une exécution. Le visage du policier commença à se couvrir de sueur, un mince filet de sang suintait du coin de sa bouche.
— Oui, c’était un piège ! Tu es tombé dans mes filets, je t’ai charmé. Si tu savais comme j’étais malade en sortant de chez toi. Si tu savais comme tu m’écœures Lupino ! Chaque fois que tu me baisais, je serrais les dents, je gerbais tripes et boyaux en rentrant chez moi !
— Cherifa ! Ne dis pas ça ! On s’aime tellement tous les deux ! s’écria le flic avec conviction.
La jeune femme resta interloquée un court instant. Lupino la fixait avec des yeux étranges… Il sombrait dans la folie.
— On va vivre ensemble, on va même se marier, hein Cherifa ! On prendra ta petite sœur à la maison…
Il se mit à rire entre ses dents, puis peu à peu, en se relevant, son rire emplit la pièce de plus en plus fort. Laila et Cherifa échangèrent un regard perplexe.
— Alors, je le bute ? demanda la petite sœur en levant le canon de son arme.
Cherifa l’arrêta d’un geste et, se plantant devant Lupino, se mit à le frapper des deux poings, d’une façon méthodique. Sans crier, entre chaque coup, elle lui cracha sa haine, son écœurement. De temps à autre, un coup violent au plexus le ...
... pliait en deux. Cherifa le redressait par des rafales de swings, d’uppercuts et de crochets en plein visage, assénés à toute vitesse. Peu à peu ses gants se couvrirent de sang et de débris de peau.
11 octobre 20 :10
Bien à l’abri à l’intérieur du sous-marin, le directeur de la sûreté urbaine observait les allées et venues de ce coin de la cité. Le sous-marin était une camionnette bourrée d’électronique qui, de l’extérieur ressemblait à n’importe quel véhicule de commerçant ou d’artisan. C’était si pratique pour observer sans être vu. Et c’est comme ça que Fred Savard espionnait les abords du gymnase. Il était là en personne, parce que son officier de police le plus compétent était interné en centre psychiatrique dans un état mental et physique désastreux. Lupino avait été retrouvé, sur les indications d’un informateur anonyme, gisant sur le sol, à son domicile. D’après le professeur Apfelbaum, sa folie subite n’était pas la conséquence des multiples coups reçus, il n’avait pas de fracture, mais la suite d’un violent choc psychologique. La petite maison avait été passée au peigne fin, mais impossible d’interroger le policier. Il délirait, prononçait des phrases sans suite logique. Il avait été tabassé de façon méthodique, son visage pissait le sang. Le médecin des urgences avait dit à Savard que la victime avait été frappée avec professionnalisme, par quelqu’un qui savait où et comment porter ses coups. Savard avait donc passé une partie de la nuit à l’hôtel de police à ...