La fille aux gants de cuir.
Datte: 04/05/2021,
Catégories:
fh,
hsoumis,
vengeance,
Masturbation
pénétratio,
policier,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... fouiller les dossiers de Lupino, puis avait encore une fois visité son domicile. Il avait trouvé en premier une procédure incomplète concernant une certaine Cherifa Boussadi, puis, dans sa chambre, des photos de cette même fille, à l’entraînement, sur un ring. Pourtant, le nom de Boussadi ne lui était pas inconnu. C’était une ancienne affaire qui avait remué pas mal de gens, mais, impossible de se souvenir !
Vers 22 :30, Fred Savard estima que la grande majorité de ceux qui étaient entrés dans le gymnase étaient maintenant partis. Il quitta donc son véhicule pour se diriger vers la salle de sport. Il fit une entrée des plus discrète et, rasant les murs, se mit à la recherche de la boxeuse. La plupart des néons étant éteints, il faillit heurter une jeune fille en fauteuil roulant qui gagnait la sortie. Le policier marmonna de vagues excuses et continua son chemin. Il trouva rapidement Cherifa et, à l’abri derrière un pilier, l’observa un instant avant de l’aborder. Alors qu’elle dansait sur place, ses poings mitraillaient un punshing ball à une vitesse folle. Si le scénario qu’il avait imaginé était vrai, Lupino avait sans doute passé de bons moments avec une telle créature. Sa magnifique poitrine sautillait sous le tee-shirt satiné, son cul bien rebondi dansait au rythme des coups assénés. Quel jeu de jambes !
Savard fit quelques pas vers elle et, l’apercevant du coin de l’œil, la jeune femme fit un bon de côté pour se retrouver face au sac de cuir. Le policier se ...
... figea, Cherifa était maintenant à quatre ou cinq pas de lui. Les gants de cuir faisaient un bruit sourd sur le sac de sable. Tout en pensant qu’il n’aimerait pas être sa cible, Savard tendit sa carte de police vers la boxeuse.
— C’est pourquoi ? demanda-t-elle, sans quitter le sac des yeux.
— Vous connaissez l’officier de police Lupino ? cria-t-il, pour surmonter le bruit des poings sur la cible.
Cherifa stoppa net ses efforts et se tourna vers Savard.
— Non, je ne fréquente pas les flics, affirma la jeune femme en faisant semblant d’examiner la photo tendue vers elle.
— Pourtant, je crois… Je suis certain que vous l’avez assassiné, rétorqua calmement Savard en glissant son portefeuille dans sa veste.
— Ne dites pas de conneries ! siffla la sportive.
— On a fait des prélèvements dans le lit de Lupino. On y a trouvé des cheveux, des poils pubiens. Je vais te prendre quelques cheveux et je prouverai qu’il te baisait et que tu l’as trucidé ! hurla le policier pour dominer le bruit des coups qui avaient repris de plus belle sur le sac.
Comme dans un rêve, il vit Cherifa pivoter et son poing droit arriver vers lui, comme au ralenti. La boule de cuir grossissait à vue d’œil dans son champ de vision et, soudain, ce fut le choc terrible, la douleur aiguë dans tout le crâne, le voile d’étoiles violettes et mauves. En fait, la scène s’était passée en une fraction de seconde. Savard fit un bon en arrière, tituba et, la bouche en sang, s’étala sur le sol. Il resta immobile une ...