Retournements (1e partie)
Datte: 13/04/2021,
Catégories:
fh,
fsoumise,
cérébral,
fouetfesse,
init,
initfh,
fsoumisah,
Auteur: La Plume d'Ariane, Source: Revebebe
... Ségur, et se souvenait de la pauvre petite Marguerite qui, pour être acceptée par ses deux amies, devait subir « la fessée » déculottée, prélude aux attouchements si délicieux.
C’est alors qu’il lui envoya une image en noir et blanc d’une femme fessée, image faite au fusain. Puis une photo couleur, où l’on voyait clairement la position de la femme et celle de la main de l’homme prête à s’abattre sur les fesses offertes et légèrement ouvertes de celle-ci. Une femme déculottée mais entravée par sa culotte baissée. Images évocatrices, provocantes même, qui éveillèrent en elle un trouble, trouble qu’elle ne pouvait définir. Elle sentait dans son ventre un mouvement à peine perceptible, mais terriblement présent, elle ne savait comment le décrire, dire si c’était de l’envie ou une réaction de défense. Perplexe devant ces images et ses propres ressentis, elle se demanda comment cet acte pouvait engendrer le plaisir. Oui, comment penser que la fessée pouvait l’amener à la jouissance, comment une fessée pouvait-elle être érotique ? Où était l’érotisme dans cet acte ?
Ignorante, elle écoutait l’homme lui faire ses descriptions, lui dire ses ressentis, lui expliquer le scénario. Minutieux dans ses dires, il lui répétait : « La peau, ça se travaille, je travaillerai ta peau, lisserai tes fesses jusqu’à ce que tu sois prête ». Elle souriait, et se disait que cet homme était un tanneur, qu’il avait dû dans une autre vie travailler le cuir ! Non, il avait seulement travaillé la ...
... peau, la plus noble qui soit, la peau humaine.
Les mots qu’il employait étaient doux, sensuels, voluptueux, on n’y sentait aucune brutalité, aucune violence, il racontait son désir : fesser une femme était certes pour lui un signe de domination, mais aussi de partage. Il parlait des fesses comme on parle d’objets de valeur, des rondeurs et des douceurs comme on évoque un fruit qui arrive à maturité. Une pêche peut-être, à la peau de velours, une pêche charnue et juteuse, que l’on peut découper en deux, pour la manger, comme les fesses que l’on écarte pour voir la raie, la croupe offerte à la main et au regard de l’homme curieux. Drôles d’images pour elle. Images nouvelles qui allaient et venaient dans son esprit, les représentations de la fessée devenant chaque jour de plus en plus réelles, palpables, à portée de main.
Lorsque ses pensées étaient tournées vers son cul, elle se plaisait à imaginer les mains de cet homme qui la parcouraient et la travaillaient. Il était là, désormais inséparable d’elle, bien réel, il se saisissait de ses fesses charnues, qu’il pétrissait et ouvrait à son gré. Tout cela était dans sa tête certes, mais elle ressentait physiquement en elle les mains de cet homme qui transformaient son corps en braise. Où était l’imagination dans tout cela ?
Son corps, qui répondait maintenant à la seule évocation du toucher, n’était pas imaginaire ; non, ce qu’elle ressentait était bien réel, forcément réel. Alors elle fondait, se liquéfiait à l’idée de ...