1. Retournements (1e partie)


    Datte: 13/04/2021, Catégories: fh, fsoumise, cérébral, fouetfesse, init, initfh, fsoumisah, Auteur: La Plume d'Ariane, Source: Revebebe

    ... prendre les positions de la femme des photos reçues. Adorait imaginer le regard de cet homme sur son cul à l’air, sentant presque son souffle et la chaleur de ses mains sur sa peau rougie. Et elle se dit que ce serait le cadeau qu’elle allait lui faire, l’offrande de son cul à fesser.
    
    Lorsqu’elle se masturbait, elle caressait son cul, comme l’homme le lui demandait : « Écarte bien ta raie, pense à moi, à mon désir de toi, laisse glisser tes doigts, de l’avant vers l’arrière ». Elle le faisait, parce que c’était lui, parce que c’était sa façon de se donner à lui, de s’abandonner, de s’offrir, d’être sienne, libre et salope comme il le voulait, et comme elle le souhaitait maintenant elle aussi. Elle voulait lui appartenir, se laisser porter par lui. Elle voulait devenir sa soumise, à lui seul. Elle, la rebelle, l’impertinente, que sa mère n’avait jamais réussi à dompter, acceptait de se soumettre à cet homme pour lui offrir cette domination sur son cul, son corps et, par-dessus tout, son esprit.
    
    Elle s’était rendue à cette évidence : il avait fallu une osmose spirituelle, une fusion des âmes, une communion intellectuelle, pour qu’elle finisse par avouer : « Oui, je veux, je veux que tu me fesses ». Elle en était arrivée maintenant à demander cette fessée, à la désirer de tout son corps, de tout son esprit. Non, ce n’était point son désir à elle, mais bien le désir de l’autre, qui par communion était devenu le sien.
    
    Elle ne pouvait pas encore imaginer la façon dont la ...
    ... séance se déroulerait. Il lui disait seulement, tu sais que tu vas être déculottée, tu sais que tu vas recevoir la fessée, que ton cul va être chaud, tu sais que tu vas sentir des brûlures, que les marques seront celles de ton appartenance à ma personne, tu le sais, n’est-ce pas ? Docile, elle disait, oui je le sais.
    
    Elle allait vers cette nouvelle découverte avec une certaine anxiété, celle de ne pas être à la hauteur de cet homme exigeant, qui savait, lui, ce qu’il voulait vraiment. Leurs dialogues et leur complicité devenaient une évidence, et cette évidence fit qu’elle lui accorda sa confiance en pleine conscience. Conscience que cet homme lui apporterait le plaisir de la découverte, l’amour, le portage et le partage, qui finalement n’étaient rien d’autre que le revers positif de la domination, cette domination qu’elle n’aurait jamais supportée s’il s’était agi d’un autre que lui.
    
    Cette domination était douce, sensuelle, passait par les mots, subtils, délicats, quelquefois crus. Elle se jetait à ses pieds, ses bras, débarrassée de toute crainte. Elle savait – il le lui avait dit – que le seul mot à prononcer serait « STOP ! » et qu’à cet instant précis tout s’arrêterait ! C’était un contrat moral qui les liait, qui n’avait rien à voir avec un acte notarié, signé par les deux parties. Rien à voir avec les instruments d’une panoplie, dont la théâtralité excessive le laissait souvent dubitatif. Elle se sentait alors soulagée, libérée, disponible pour lui et le voyage ...
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