Retournements (1e partie)
Datte: 13/04/2021,
Catégories:
fh,
fsoumise,
cérébral,
fouetfesse,
init,
initfh,
fsoumisah,
Auteur: La Plume d'Ariane, Source: Revebebe
... mots brûlants de cet homme imprévisible et déroutant.
Cet homme était devenu « son » homme. De lui, elle attendait d’être portée, transportée. Il le faisait à merveille, elle le lui avait dit. Grignotée petit à petit, dévorée, elle aimait cela et en voulait encore plus.
Au fil des jours, Dame confiance s’installa, elle se découvrit à la fois Femme et Maîtresse, Aimante et Amante, Humaine et Animale à la fois. Il la bousculait, la troublait, la déportait, mais elle n’était pas en reste, le surprenant. Il avait compris qu’elle était une rebelle, une insoumise, voire une impertinente, cette idée l’excitait, il la poussait dans ses retranchements, la menait au paroxysme de ses désirs transgressifs, de ses rébellions, de ses pulsions inavouées, mais bien réelles, frémissantes, au-delà de toutes convenances. Il n’avait pas besoin de trop en faire. Elle se laissait faire, désireuse, avide de nouveautés. Ce changement de statut lui convenait à merveille, elle se mouvait dans un univers qui, quelques années plus tôt, lui aurait semblé hors de portée, définitivement inaccessible.
Depuis le début de leur relation, il savait comment elle fonctionnait. Il la devinait avant même qu’elle ait pu nommer la Chose. Il anticipait ses désirs, ses mots, les mettant à nu, à vif, ses modes de fonctionnement. Il se plaisait à le lui faire remarquer, elle feignait de s’en offusquer. Elle n’attendait que cela pour faire revivre son corps trop longtemps délaissé.
Il aimait la manier, entre ...
... ses mains elle devenait autre, il y a du potentiel, se disait-il. Il testait chaque jour un peu plus sa capacité à être autre. Il donnait forme à son mental, la faisait se consumer corps et âme, elle ressentait alors de façon inédite tout le feu qui donnait vie à son corps et son imaginaire. Elle était incandescente, nue devant lui, elle était devenue ce qu’il avait envie qu’elle fût : sa chose, à la fois sa salope et sa libertine, qui complétait merveilleusement la femme qu’elle était et qui en imposait en société par sa présence et son ardeur. Désormais, grâce à lui, elle ne faisait plus qu’une ; elle avait retrouvé l’unité qui lui manquait depuis tant d’années.
Comment avait-elle pu en arriver là ? Elle n’en savait rien, plus elle se posait la question, moins elle savait. Elle n’était sûre que d’une seule chose : elle aurait aimé le rencontrer plus tôt. Lors d’une réunion, d’une soirée, peu importe. Ce qu’elle savait, c’est qu’elle aurait été attirée par lui tant son charisme la transportait, tant sa voix gutturale s’entendait, tant ses yeux brillaient de mille feux lorsqu’il s’exprimait, elle aurait aimé le regarder, le dévisager, le dessiner, se l’approprier.
Leurs retrouvailles étaient une fête. Il la faisait danser, la maniait. Il était expert dans l’art du dialogue. À ce moment précis il la dominait et jouissait de cette supériorité, sachant toujours en tirer parti pour la faire avancer à la découverte d’elle-même. Il connaissait le pouvoir de ses mots sur elle, ...