1. Prison pour femmes, passions inavouables 2


    Datte: 27/03/2021, Catégories: ff, volupté, ecriv_c, Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... elle. Elle s’assit sur ses jambes et tortilla son joli postérieur sur ses cuisses avec une volupté de chatte qui assure sa prise avant de jouer avec sa proie. Françoise se redressa et atterrit naturellement dans les bras de Claire qui la toisait avec un petit air rusé.
    
    — Alors, on refuse toujours de parler ?
    
    Françoise était trop troublée pour répondre tout de suite. Le corps souple et chaud qui ondulait doucement contre ses cuisses éveillait de bien mauvaises pensées, ainsi que la vision des longues jambes à la chair dorée qui s’étendaient de chaque côté de son corps. Elle se sentait soudain nerveuse.
    
    — Tu peux tout essayer pour me faire parler, jamais je ne céderai… réussit-elle enfin à articuler d’une voix enrouée, tout en posant doucement sa main sur une cuisse nue.
    
    Avec un drôle de petit air espiègle, Claire l’observa étrangement. Elle leva les bras au-dessus de la tête, faisant ainsi saillir ses seins épais avec une incroyable insolence, avant de tortiller de la croupe sur ses cuisses avec encore plus de provocation.
    
    — C’est ce qu’on va voir…
    
    Elle noua ses mains autour de la nuque de Françoise, l’enlaçant de près. Puis elle l’embrassa tendrement sur la joue, à la commissure des lèvres. Françoise ressentit ce contact comme une décharge électrique. La délicieuse Claire la rendait folle… Brûlante de désir, elle passa un bras autour de la taille flexible pour l’attirer à elle, mais Claire s’écarta vivement en riant. Elle se dégagea en roulant sur le côté, ...
    ... pour se rasseoir un peu plus loin. Elle l’observait d’un air moqueur.
    
    — Tu viens ?
    
    Françoise était abasourdie, se demandant si Claire était simplement inconsciente de jouer ainsi avec ses nerfs, ou si c’était la plus effrontée des allumeuses. Elle hésita entre la patience bienveillante ou le viol immédiat. Et opta pour la première solution. Elle se sentait incapable de la brusquer ou de la choquer, une attention dont elle n’était pourtant pas coutumière. Elle se leva et s’assit à côté d’elle. Toutes deux se sourirent tendrement avant de s’allonger avec plaisir, là où le soleil pouvait les atteindre, entre deux cocotiers.
    
    — Alors, tu ne veux pas savoir, tout compte fait ? demanda Françoise en tournant la tête vers son interlocutrice.
    
    Claire, étendue sur le dos et les mains croisées sous la tête, esquissa une moue boudeuse.
    
    — Je finirai bien par le savoir un jour…
    
    Elle gardait les yeux fermés, éblouie par le soleil. Françoise l’observa en silence, puis elle se dressa avec un long soupir de bien-être et s’étira sensuellement. Claire, toujours étendue sur le dos, ouvrit les yeux à demi pour l’observer. Son attention fut un instant dirigée vers deux gardiennes qui, matraque à la main, patrouillaient en silence. Celles-ci ne leur adressèrent aucun regard et continuèrent leur ronde, disparaissant dans l’épaisse végétation aussi vite qu’elles étaient apparues. Françoise ne les vit même pas.
    
    — Comme on est bien au soleil ! feula-t-elle en s’étirant encore, tandis ...
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