Prison pour femmes, passions inavouables 2
Datte: 27/03/2021,
Catégories:
ff,
volupté,
ecriv_c,
Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
Frissonnant sous les draps, les mains accrochées à la couverture qu’elle avait remontée jusqu’au cou, Claire essayait de trouver le sommeil. Sa fièvre s’était atténuée grâce aux bons soins de Françoise, mais elle n’était pas encore très bien. Elle changea de position, étendue sur le dos, lorsqu’un léger bruit attira son attention. Elle ouvrit les yeux, mais l’obscurité l’empêchait de distinguer quoi que ce soit. Elle entendit un frôlement sur le sol, puis reconnut des bruits de pas qui se rapprochaient doucement. Inquiète, elle se fit instinctivement toute petite dans son lit.
— N’aie pas peur, c’est moi, Françoise… lui souffla faiblement une voix étouffée.
Rassurée, Claire voulut se redresser, mais deux mains pesèrent sur ses épaules pour l’obliger à rester étendue.
— Ne bouge pas.
Claire obéit.
— Comment te sens-tu ? lui demanda aussitôt Françoise.
— Un peu mieux.
Elle sentit deux mains légères qui lui caressèrent le visage avec tendresse.
— Mais tu transpires toujours ! constata Françoise avec inquiétude. Attends, je reviens…
Elle s’éloigna, allant sans doute vers la porte qui menait à la salle de bains et aux toilettes. En effet, Claire entendit un léger bruit de robinet et un fin filet d’eau qui coulait, puis Françoise revint et se pencha sur elle. Aussitôt, Claire sentit un tissu mouillé qui lui rafraîchit agréablement le front, puis le visage et le cou où Françoise s’attarda longuement, glissant doucement sur la gorge nue. Soudain, elle ...
... arrêta son geste. Un déclic venait de retentir dans le silence de la nuit et un faisceau de lumière éclaira le sol. C’était une détenue qui s’était levée et qui venait d’allumer une lampe pour se déplacer librement entre les lits. Claire et Françoise s’immobilisèrent, retenant leur souffle. Mais la détenue ne les vit pas et s’arrêta à l’autre bout de la pièce, devant un lit où se dressa aussitôt une silhouette nue, éclairée par le halo de lumière qui l’encadra avec une soudaine agressivité. Alors Claire vit nettement la femme qui, en clignant des yeux, tendait les bras avec un sourire ravi vers celle qui restait debout au pied du lit. La lampe s’éteignit brusquement et la cellule replongea dans une profonde obscurité, juste après que Claire ait eu le temps de voir les deux corps s’enlacer sur le lit. Il y eut un grincement de ressorts et le silence revint, entrecoupé de temps à autre de légers gémissements et de frôlements imperceptibles.
Claire ne comprit pas tout de suite. Elle était jeune, naïve, et ignorait bien des choses de la vie, ayant toujours mené une jeunesse si différente des autres, choyée et dorlotée dans un monde à part. Intriguée, elle s’enquit :
— Que se passe t- il ?
Françoise se serra un peu plus contre elle et répondit d’une voix oppressée.
— Elles font l’amour, tout simplement…
Claire eut un petit rire forcé.
— Et bien, on ne s’ennuie pas ici… remarqua-t-elle avec une fausse décontraction.
Françoise caressa avec fièvre le splendide visage ...