1. Prison pour femmes, passions inavouables 2


    Datte: 27/03/2021, Catégories: ff, volupté, ecriv_c, Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... qu’elle rejetait les bras et les épaules en arrière tout en gonflant la poitrine avec agressivité.
    
    Elle se passa ensuite la main dans les cheveux, toujours cambrée, ses seins écrasant le tissu de la chemisette réglementaire à l’en déchirer. Malgré elle, Claire était sensible à la beauté féminine qui savait si bien se mettre en valeur. Troublée, elle battit des cils. Elle était si heureuse d’avoir une amie, une vraie, qui savait s’impliquer et se compromettre pour la protéger, et c’était là un sentiment nouveau qui la rendait confiante et reconnaissante.
    
    À cause des fréquentes affectations de son père, elle n’avait jamais eu d’amie avec qui elle aurait pu établir des liens durables et sur laquelle elle aurait pu réellement compter en cas de coup dur. Et il fallait qu’elle se retrouve en prison pour rencontrer une véritable amie ! Mais il n’y avait pas que ça… Cette amitié très forte semblait basée sur des sentiments beaucoup plus subtils et ambigus, si insondables qu’elle avait du mal à se l’expliquer. C’était trop rapide, si nouveau. Et Françoise était si mystérieuse, pouvant passer de la douceur à la violence, de la gentillesse à la cruauté, tantôt frivole, rieuse, ou alors d’une grande gravité…
    
    Pour tout cela, Claire la trouvait fascinante, une femme à part, forte et solide qui pouvait affronter tous les obstacles sans la moindre hésitation et sans se préoccuper des conséquences, fonçant tête baissée alors que son allure nonchalante laissait penser le contraire. ...
    ... C’était une grande femme souple et élancée, d’une grâce langoureuse, aux gestes lents et mesurés, comme une habituée des défilés de mode. Un peu comme Hélène…
    
    Avec ses cheveux coupés courts à la garçonne, Françoise avait un profil équivoque, d’éphèbe, avec des arcades sourcilières bombées et une large bouche aux lèvres fines qui lui donnaient ce côté à la fois masculin et asexué, si troublant… Mais la douceur des joues un peu creuses et la sensualité de la bouche gourmande étaient furieusement féminines. D’ailleurs, tout le caractère de cette femme semblait se refléter dans sa bouche : vorace et moqueuse, avec des fossettes marquées qui, souvent ironiques, s’élargissaient dans un pli satisfait et rusé lorsqu’elle souriait. Ses yeux aussi étaient fascinants. Vifs et intelligents, ils s’étiraient en amande comme deux pinceaux à la lueur avide et victorieuse, pleins de malice. C’était cette même ruse qui brillait alors qu’elle continuait d’observer Claire en silence. Elle lui sourit en lui demandant brusquement :
    
    — Tu ne trouves pas qu’il fait chaud ?
    — Un peu, si…
    — Exact, et c’est pour cette raison que je vais me mettre à l’aise.
    
    Et, tranquillement, elle défit les boutons de sa chemisette bleue jusqu’au nombril. Elle demeura ainsi, à demi-nue, avec ses seins magnifiques qui jaillissaient fièrement, les pointes dressées. Claire, gênée, tourna la tête.
    
    — Vas-y, fais-en autant, lui suggéra Françoise.
    — Non…
    — Tu devrais pourtant…
    
    Claire, le feu aux joues, secoua ...
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