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Les souliers rouges
Datte: 27/03/2021, Catégories: fhh, extracon, hotel, Auteur: Céline_lafont, Source: Revebebe
... derrière un écran, et c’est tout intimidée que je me retrouvai assise entre deux hommes de mon âge. Lors de la présentation, j’appris qu’ils travaillaient à quelques kilomètres seulement de mon entreprise. Des compatriotes en terre inconnue. Cela nous permit de faire connaissance plus facilement. La formation était agréable ; Thomas à ma gauche et Sylvain à ma droite venaient à mon secours à la moindre de mes difficultés. Nous fîmes plus ample connaissance au déjeuner et je me sentis encore plus proche d’eux lorsque j’appris qu’ils avaient 32 ans comme moi, qu’ils étaient mariés comme moi et qu’ils avaient un enfant comme moi. Dans ces moments d’éloignement, les similitudes rapprochent et rassurent. L’après-midi se déroula sans problème et j’étais de plus en plus détendue entre ces deux hommes qui prenaient soin de moi dans une complicité naissante. À la fin de cette première journée de formation, Thomas et Cyril m’invitèrent à dîner. Bien décidée à échapper à la solitude, je m’empressai d’accepter leur invitation. Je profitai de cette coupure pour appeler mon mari et une amie avant de descendre au restaurant de l’hôtel. Le repas se déroulait chaleureusement. Nous discutions de la chance d’avoir épousé un conjoint qui nous plaisait et parlions même de notre fidélité envers lui. Le bonheur de chacun semblait parfait. Le vin rouge égayait nos confidences et nous n’étions pas avares de petits détails conjugaux assez sympathiques et parfois croustillants. Mes ...
... compagnons étaient drôles et je ne regrettais plus mon voyage. Petit à petit, la conversation se débrida jusqu’à discuter de nos rapports amoureux dans nos couples. Au début, chacun se dit satisfait mais nos fêlures remontèrent bien vite à la surface ; nous constations l’érosion des désirs et l’installation d’une certaine routine dans nos vies. Une baisse de libido certainement due à la longueur de nos relations, à la naissance d’un premier enfant et au stress généré par notre travail. Le quotidien effaçant souvent la séduction et la spontanéité. Finalement, tout n’était si parfait que cela. Nous plaisantions mais faisions un constat amer sur nos relations, bien décidés à améliorer tout cela dès notre retour. Et c’est ainsi, tout échauffée par le vin rouge et toutes mes confidences intimes face à ces deux hommes presque inconnus que je rejoignis ma chambre. Une fois couchée, je ne pus m’empêcher de songer à Thomas et Sylvain dans leurs quotidiens amoureux. La pensée devint vite érotique, pour ne pas dire plus ; ma main glissa entre mes cuisses et mes caresses précises déclenchèrent mon bonheur. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais caressée ainsi. Le lendemain matin, je retrouvai mes deux nouveaux amis. Nous nous embrassâmes cordialement. La petite discussion intime de la veille nous avait incontestablement rapprochés et la journée se déroula délicieusement. J’étais à nouveau le fruit de toutes leurs attentions et cela me plaisait de plus en plus. À la fin de cette ...