1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3)


    Datte: 26/02/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... plaies anciennes, jamais refermées, toujours douloureuses. Nous étions l’une et l’autre au bord des larmes, la voix cassée.
    
    Elle me tenait la main, me parlait d’une voix douce, affectueuse, caressant mon visage. Je n’avais plus 40 ans, j’étais redevenue une petite fille qui disait tout à sa maman.
    
    A plusieurs reprises, elle m’a supplié d’arrêter parce que « ça te fait mal », j’insistais pour aller au bout car je n’avais que trop tardé pour avoir cette discussion. Les psychologues et psychanalystes que j’avais consultés m’avaient tous poussé à cette grande explication, que j’avais toujours repoussée, ne sachant pas comment l’aborder, d’autant que l’occasion pour le faire n’était jamais apparue. Aujourd’hui, alors que mon comportement m’avait conduit à une situation catastrophique, je devais commencer par là pour tenter de me reconstruire.
    
    Ce n’était pas un monologue, car pour elle aussi la discussion était douloureuse. Elle se reprochait également son comportement, de m’avoir très tôt vu comme une rivale, d’avoir été incapable de me comprendre et d’empêcher tout ce qui s’était passé. Elle se reprochait sa brutalité, son manque d’affection, d’amour qui, alors, aurait pu changer beaucoup de choses.
    
    Quand j’ai eu le sentiment d’avoir tout dit, je me suis levée, je me suis mise à genoux devant elle :
    
    • Je te demande pardon pour tout le mal que je t’ai fait. Pardonne-moi aussi d’avoir rouvert ces anciennes plaies, mais je sais depuis longtemps qu’il fallait que nous ...
    ... ayons cette conversation.
    
    • Relève-toi, ma chérie. Si quelqu’un doit demander pardon, c’est moi pour n’avoir pas su me comporter comme j’aurais dû le faire en tant que mère. Moi aussi j’ai ça sur le cœur depuis si longtemps.
    
    Nous sommes restées un moment sans parler, ma tête sur ses genoux, sa main caressant mes cheveux.
    
    • Tu sais, je comprendrais que tu ne veuilles plus entendre parler de moi, après tout le mal que je t’ai fait, après mon comportement scandaleux. J’ai tout détruit. Je ne veux pas de pitié, je me débrouillerai pour mon enfant, pour tenter de retrouver mes filles.
    
    • Ne dis pas de bêtises. Tu es ma fille, je t’aime. Tu m’as donné trois jolies petites-filles et il y aura bientôt une autre naissance. Tu peux évidemment compter sur toi. Oui, tu as fait des dégâts, mais je suis convaincue que ce n’est pas irréversible.
    
    • Tu crois ? Philippe a engagé la procédure de divorce et les dernières nouvelles m’étaient très défavorables.
    
    • Mon gendre a des défauts, au premier rang celui de t’avoir poussé dans les bras d’autres hommes, tout en étant incapable de maîtriser ton hypersexualité. Mais une chose est certaine : il t’aime. Et puis, il y a cette jeune femme.
    
    • Elle s’appelle Agun
    
    • Oui, je sais. Je n’ai jamais compris et encore moins approuvé que tu sois devenue lesbienne.
    
    • Maman, je ne suis pas lesbienne, mais bisexuelle.
    
    • Ce que je sais, c’est que cette fille t’adore. Elle m’avait appelé ces derniers mois pour essayer d’avoir de tes ...
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