Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3)
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... à percevoir la terrible erreur que j’avais commise, je ne voyais plus d’autres perspectives que poursuivre et si possible réussir ma vie auprès de N., en espérant qu’il finirait par adopter envers moi un autre comportement et témoigner envers moi des sentiments. Je passais mes journées à tenir la maison, à préparer les repas, à être toujours souriante et disponible pour mon seigneur et maître, veillant à être sexy et désirable pour le retour de mon homme. J’attendais avec impatience ces moments, où, à peine rentré, N m’honorait brutalement. Pour être claire, à peine rentré, il me prenait sans tendresse, sans préalable, sans ménagement. Il ne me faisait pas l’amour, il me baisait. Ces étreintes brutales, sauvages, animales, me brisaient de plaisir. Je savais en outre que je n’en n’avais pas fini d’être « saillie » avant qu’il ne retourne à son travail le lendemain matin
Je n’étais pas traitée comme une compagne, pas même comme une maîtresse, mais comme une servante et une putain. Nous prenions rarement nos repas ensemble, je le servais debout. Pendant le repas, ou pendant qu’il regardait la télévision, j’étais à genoux, en train de lui prodiguer une fellation. J’étais à nouveau « honorée » le soir au lit et, dès le matin, au réveil.
Comme il m’est arrivé à d’autres moments de ma vie, je considérais que la façon dont j’étais traitée était une juste punition pour mes écarts de conduite, récents et plus anciens. Je me résignais, je me soumettais. Je méritais ce qui ...
... m’arrivait.
Il m’arrivait de pleurer rage, mais je refusais de tirer les conséquences de ce comportement, en m’enfuyant. La lecture, mais aussi la rédaction de mes textes sur HDS, que j’avais commencée depuis quelques mois, m’ont aidé à tenir pendant ces longues semaines, en m’occupant l’esprit.
Loin de mes enfants, mais aussi de Philippe et d’Agun qui tous me manquaient terriblement, déchirée par ces absences et ne sachant pas ni quand ni comment je les reverrais, j’ai voulu, à ce moment-là, donner à N. un enfant qui serait, pensais-je, le ciment de notre couple. C’est dans ce contexte que nous avons conçu mon quatrième et dernier enfant, mon fils Alexandre.
Cela s’est passé le jour de mon 40ème anniversaire. N. n’avait pas jugé utile de prévoir ce jour-là de sortie. Mon téléphone français n’étant plus activé, c’est par le biais de ma messagerie Gmail que j’ai reçu un message d’Agun, qui m’a beaucoup ému. Ce message, qui comprenait en annexe un texte de Philippe et des dessins des enfants, était chaleureux, ne contenait aucun reproche, me disant seulement qu’ils m’aimaient, combien je leur manquais et me souhaitant un excellent anniversaire. J’ai répondu en les rassurant, leur disant que j’allais bien et que j’étais heureuse, m’engageant à les revoir bientôt.
Je n’ai pas voulu et surtout pas osé les rappeler, sachant que ma voix trahirait la vérité. Etaient-ils pour autant dupes de la réalité de la situation où je m’étais mise moi-même ?
N, en partant à son travail le ...