Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3)
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
AVERTISSEMENT
Je continue le récit de mon adultère avec N et de ses conséquences, un texte de plus en plus difficile à écrire au fur et à mesure des développements d’une histoire qui est une longue descente aux enfers, avant que j’aie eu la chance, grâce à l’amour d’Agun et de Philippe, de pouvoir reconstruire tout ce que j’avais détruit, parce que j’étais tombée amoureuse d’un autre homme.
J’ai choisi, après avoir attendu et hésité, une démarche de transparence. J’irai donc jusqu’au bout. Parce que c’est difficile, je dirai même douloureux, je prends tout mon temps pour rédiger et relire ces textes avant publication. C’est aussi pour cette raison que ces récits sont fractionnés et que les publications sont espacées. Celui-ci ne sera donc pas le dernier.
Je veux dire aujourd’hui jusqu’où je suis allé avec N, avant d’aborder ultérieurement les conditions de mon retour et la chance qui fut la mienne dans l’exercice de « reconstruction » qui s’en est suivi.
FUITE EN AVANT
Après des mois de crise, j’avais fini par quitter le domicile conjugal, abandonnant mes enfants, et rejoindre mon amant pour vivre avec lui.
Je n’avais pas voulu comprendre ce que signifiait le comportement de N envers moi : j’étais sa conquête, qu’il aimait montrer, son repos du guerrier, sa domestique qui prenait soin de lui et de son intérieur. Il n’avait pour moi aucun sentiment mais je ne voulais pas le comprendre ou le voir.
Je restais donc aveugle, toujours amoureuse d’un homme qui ...
... ne le méritait pas, me satisfaisant de la plénitude qu’il m’apportait sur le plan sexuel où il réussissait à juguler mon hypersexualité et même à me faire oublier les amants qui, tels Rachid, Ahmadou ou Hassan m’avaient le plus marqué. Estimant que je n’avais pas le choix, j’acceptais même de N ce que je n’avais jamais accordé à Philippe : N étant un chasseur, je savais qu’il ne m’était pas fidèle, alors qu’il exigeait de moi une fidélité totale. N avait posé cela comme une condition sine qua non pour accepter une vie commune.
Je m’accrochais à N comme à une bouée. J’étais devenue dépendante de lui à tout point de vue comme je ne l’avais jamais été de quiconque, y compris de mes parents et de Philippe.
Estimant avoir tout perdu, je me soumettais à toutes les exigences de cet homme pour qui j’avais tout quitté et que je croyais aimer parce qu’il satisfaisait ma libido. Il me semblait être ma seule chance de reconstruire ma vie et de rebâtir un autre couple. Ayant rompu avec ma mère, je n’osais pas non plus, par honte, approcher les amis que j’avais souvent perdus de vue depuis des années et qui ne pouvaient que condamner ma conduite. J’étais isolée dans un pays que j’avais quitté depuis de nombreuses années et N limitait strictement les moyens dont je disposais. Je devais justifier mon emploi du temps comme mes dépenses. A part quelques promenades, mes seules sorties étaient en compagnie de N, quand il avait envie d’exhiber sa dernière « conquête ».
Bien que commençant ...