Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3)
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... étape de ma « repentance » fut avec ma mère, que j’avais quittée très fâchée de ma liaison avec N.
Notre contentieux était cependant bien plus ancien, remontant à mon adolescence, à mon complexe d’Electre, où je la traitais comme ma rivale et lui rendais la vie impossible.
Je suis donc allée chez elle, sans prévenir, sonnant à la porte. Quand elle a vu que c’était moi, elle ne m’a pas claqué la porte au nez, comme je l’avais craint. Son regard était sévère, elle ne dit pas un mot, me prit par la main, me fit entrer chez elle. Elle commença par me donner deux violentes gifles. Contrairement à l’attitude qui était la mienne alors que j’étais enfant et adolescente, e ne protestais pas, c’était amplement mérité. J’aurais voulu qu’elle me donne une véritable correction et il fallait que nous soldions nos comptes une fois pour toutes.
Elle me prit par la main et m’amena au salon. C’est à ce moment-là que j’ai craqué, que j’ai lâché ces larmes que j’avais retenues jusqu’à présent. Je ne voulais pas l’apitoyer sur mon sort, je me jugeais impardonnable. J’avais seulement besoin d’évacuer toute la tension qui était en moi.
Elle m’a prise dans ses bras, comme une enfant, mettant beaucoup de temps à me calmer, je tremblais, tant mon désespoir était grand.
Elle s’est alors montrée comme je ne l’avais jamais connue pendant mon enfance, douce, attentionnée, caressant doucement mon visage, essuyant les larmes qui faisaient couler mon maquillage. Je n’ai pu dire qu’un mot, qui ...
... ne valait pas seulement pour les événements récents, mais aussi pour tout le passé, pour mon comportement envers elle pendant mon enfance et mon adolescence :
• Pardon !
• C’est fini, mon bébé, calme toi. Moi aussi, j’ai à me faire pardonner, car je ne me suis jamais comportée avec toi comme une mère aurait dû le faire. Je te voyais comme ma rivale, comme mon ennemie. Ton insolence et tes provocations me rendaient folles. Tu es là maintenant, c’est ça qui compte, je ne te demande rien, car parler te ferait du mal. Le fait que tu sois ici montre que tu as compris qui est cet homme, qui ne te mérite pas.
J’avais envie, j’avais besoin de parler et nous l’avons fait longuement ce soir-là. J’ai dit ce que j’avais vécu avec N jusqu’à la scène douloureuse qui avait provoqué mon départ.
Nous avons aussi parlé, sans rien occulter, de mon enfance et de mon adolescence, de mon complexe d’Electre, si déterminant dans mon hypersexualité depuis lors, de notre attitude l’une envers l’autre. Jamais nous ne nous étions dites ces choses et avec la plus grande franchise.
Il manquait bien évidemment, parce que disparu, un acteur essentiel et qui restait cher dans notre cœur à toutes les deux.
Je n’entrerai pas dans le détail de notre conversation car cela relève du plus profond de l’intime et pourrait sortir de la charte des textes publiés sur HDS, car nous nous sommes tout dit, abordant tous les détails. L’exercice n’a été facile ni pour moi, ni pour elle, car il rouvrait des ...