Le goût du noir
Datte: 16/02/2021,
Catégories:
f,
inconnu,
forêt,
danser,
amour,
cérébral,
revede,
noculotte,
Masturbation
nopéné,
jeu,
zoo,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... avec ce que je sens sur le reste de mon corps. Les pointes de mes seins sont à nouveau dressées, comme sous les doigts du rebouteur tout à l’heure.
Je ferme les yeux, laissant mon corps suivre les mouvements du cheval. Il sait par où passer, je n’ai pas besoin de le guider et m’abandonne aux émotions que je ressens encore si fort au fond de moi.
Je sens le corps de l’homme contre le mien. Je sens son sexe glissé entre mes fesses. Il me tient solidement aux hanches maintenant, ses fortes mains me font aller et venir contre lui. Ma vulve est à nouveau gonflée de désir, ma liqueur coule. Je m’ouvre pour lui, pour qu’il entre enfin, qu’il achève ce qu’il a si merveilleusement commencé.
Mon bassin bascule d’avant en arrière au rythme du pas du cheval. Chaque frôlement du pelage contre ma vulve décuple l’envie que j’ai de l’homme, l’envie d’être enfin prise, de lui appartenir. Je serre mes cuisses contre les flancs de la bête, redresse mon torse et, abandonnant la bride, je caresse mes seins. Je n’en peux plus de cette envie qui gonfle mon ventre, de me sentir au bord de l’explosion depuis si longtemps. Si j’étais entre ses bras, il lui suffirait d’une secousse des hanches pour me faire jouir. Sentir son membre bouger juste un tout petit peu plus profondément en moi, et je me mettrais à hurler de plaisir.
Soudain le cheval s’arrête. J’en profite pour ...
... écarter mes cuisses plus encore, et frotte sans retenue mon entrejambe contre son dos. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que mes hanches commencent à se déchaîner. Mon ventre se crispe, les premières vagues déferlent, mon corps tout entier est ballotté dans un gigantesque orgasme. Les secousses se succèdent à un rythme endiablé, chacune plus intense que la précédente. Le plaisir est tellement fort que je m’effondre sur l’encolure du cheval, haletante, sans forces.
Très lentement, avec autant de prévenance qu’un amant passionné, le cheval se remet alors en marche, en direction du manège. Je me laisse d’abord complètement aller sur son dos, bercée par son allure. Puis le frottement de son pelage contre mon sexe encore béant et détrempé devient trop fort. Après un orgasme de cette violence, même le plus petit baiser serait à peine supportable.
Je saute à terre et décide de revenir au manège à pied. De temps à autre, la bête approche ses naseaux de mon dos et souffle doucement contre ma peau. Les frissons qu’il provoque sont un délicieux complément à ce que je viens de vivre.
Au moment de remettre le cheval dans son box, je découvre une petite tache rouge sur le garrot. Amusant mélange entre ma liqueur de plaisir, mes humeurs de femme et la sueur de la bête. Demain, mon ventre sera tout neuf. Pour un amour tout neuf, peut-être ? Joli symbole en tout cas…