Le goût du noir
Datte: 16/02/2021,
Catégories:
f,
inconnu,
forêt,
danser,
amour,
cérébral,
revede,
noculotte,
Masturbation
nopéné,
jeu,
zoo,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... à toute contrainte désagréable.
Il ne me laisse de toute façon pas le temps de mettre au point une stratégie de défense. D’emblée il glisse ses doigts le long de mon bras, sans se priver d’effleurer ma poitrine au passage. Connaissant la sensibilité du monsieur, je suis sûre qu’il perçoit immédiatement ma quasi-nudité, et dans quel état sont mes seins.
Il se montre d’ailleurs particulièrement prévenant, et se contente d’en dessiner furtivement le contour du dos de la main. En temps normal, je ne tolérerais pas une telle entrée en matière. Il faut ces mains, ce doigté, cette chaleur pour que j’en arrive à craquer si subitement, et que je le laisse progressivement s’emparer de moi.
L’atmosphère irréelle dans laquelle nous nous trouvons me donne même envie de le pousser à s’enhardir. Je me surprends à désirer ses mains partout autour de moi, comme il en avait gratifié mon cheval. J’ai envie de sa force sur mon corps, de son énergie en moi, juste avant que mon ventre s’ouvre et se vide de ses douloureuses tensions.
En équilibre instable ces jours-là, je supporte pourtant à peine qu’on me touche. À moins que le manque de caresses ou la douceur implorante de l’amant me fasse fondre. Petite flaque informe je me coule alors autour de mon homme du moment et me laisse ballotter de vague en vague, heureuse d’accueillir ses déferlantes, si c’est ainsi qu’il choisit de s’abandonner à notre échange.
Mon cavalier est déjà arrivé à énerver ma peau à tel point que j’ai de la ...
... peine à attendre la progression de ses caresses. Rassurée par le fait que personne ne peut nous voir, j’ai hâte de passer des frôlements hésitants de la découverte aux pétrissages possessifs, aux empaumements impérieux et autres saisissements ravageurs.
Béante d’envie, je me mets à utiliser tous les stratagèmes possibles pour lui montrer mon impatience. Il me faut maintenant le frottement de ses habits pour éteindre ce que ses caresses allument, la dureté de son membre contre mes fesses pour annihiler mes restes de bonne éducation. Je me découvre femelle, lascive, féline tout à la fois, me courbant sans pudeur à la recherche de notre plaisir.
Absorbée par ce corps à corps, je perçois comme une désagréable intrusion la tentative de rapprochement de l’autre invité masculin, probablement le copain du moment de Stéphanie. Profitant du désordre ambiant et de la difficulté à s’esquiver dans l’obscurité, il fait semblant de caresser mes fesses comme le ferait mon cavalier.
Quel manque d’élégance, quelle grossière incongruité. Tout le contraire de la symphonie d’attouchements que le chaman joue sur mon clavier intime, ne laissant jamais plus de quelques centimètres carrés inoccupés entre nous. Je suis tombée raide dingue d’un octopode qui me tentacule, me tâtonne, me beaucoup plus encore puisque entente magique il y a.
Conquérant, il n’est pas envahissant. S’emparant de mes lèvres avec un naturel désarmant, il me donne immédiatement envie d’en offrir plus. Envie de le ...