1. Le goût du noir


    Datte: 16/02/2021, Catégories: f, inconnu, forêt, danser, amour, cérébral, revede, noculotte, Masturbation nopéné, jeu, zoo, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... manque de lui. Son départ m’a dépeuplée.
    
    Je suis trop énervée pour rester une minute de plus et refuse sans ménagement l’invitation de Stéphanie à finir la soirée avec elle autour d’une bouteille. Elle semble désolée de me voir la quitter dans cet état. Tant pis pour elle, c’est bien de sa faute.
    
    Je pense un instant à rentrer chez moi et me soulager des tensions accumulées en me caressant sous la douche. Mais je sens que cela ne suffira pas, la frustration est programmée. Mon ventre est trop plein de toutes les douceurs reçues, ma peau est à vif du désir de l’inconnu. Il serait illusoire d’espérer m’apaiser de quelques câlins en solo. Il me faut plus, infiniment plus…
    
    Sans savoir trop pourquoi, je prends le chemin du manège où j’ai rencontré le rebouteur pour la première fois. Je n’avais plus eu le courage d’y retourner depuis la mort de mon cheval, peut-être est-ce l’occasion rêvée ?
    
    Tout est calme, personne ne s’est attardé. Je traverse discrètement les écuries. Les chevaux qui me connaissent ne semblent pas s’inquiéter de mon intrusion nocturne et restent tranquilles. J’arrive enfin devant le box du cheval de Stéphanie, qui m’accueille en posant ses naseaux sur mes mains. Maintenant je sais ce que je suis venue faire…
    
    Beau joueur, toujours prêt pour n’importe quelle aventure pourvu qu’il y ait de l’avoine et des galops en liberté, il ne semble pas s’étonner de me voir le brider et nettoyer ses sabots au milieu de la nuit. Il n’hésite pas non plus à quitter ...
    ... son box sans selle. Je jurerais même qu’il a détourné la tête au moment où j’ai retiré mon string avant de le sortir. Peut-être ne suis-je pas la première à chercher consolation de la sorte auprès de lui…
    
    Le manège est en pleine campagne. Après un petit kilomètre d’échauffement au pas et au trot, nous arrivons sur notre chemin de promenade traditionnel. Il dresse joyeusement les oreilles et attend mon signal. Montant à cru, je suis obligée de lui faire confiance. Je lui rends la bride. Étonné, il flaire de gauche et de droite, puis s’élance sans hâte pour un galop souple et agréablement délié.
    
    Notre chemin longe une petite rivière sur plusieurs centaines de mètres, le spectacle est sublime. Arrivé à l’entrée d’une forêt, le cheval ralentit et se met au pas. L’effort et la vitesse m’ont fait du bien. Je me sens plus détendue, j’ai repris possession de mon corps. Mon désir de l’homme, en revanche, est encore plus aigu. Délicieusement aigu. Je me sens mûre pour m’offrir à lui.
    
    Le cheval comprend-il ce que j’attends de lui ? C’est fort probable, tant il semble maintenant se mouvoir de manière à éviter toute secousse. Je sens son dos se tendre entre mes cuisses, se courber puissamment au moment où il lance ses antérieurs, puis se creuser pour accueillir mes fesses nues contre son échine. À chaque pas, son garrot vient presser délicatement ma fente. L’air frais de la nuit transperce le tissu de ma robe et me fait frissonner. La tiédeur du pelage contre mes cuisses contraste ...
«12...4567»