1. La prisonnière de Qubilaï


    Datte: 04/02/2021, Catégories: fh, asie, hdomine, contrainte, historique, aventure, fsoumisah, Auteur: Stemcel, Source: Revebebe

    ... un rêve érotique où le prince Wazem la caressait. Elle se remémorait toutes ses nuits d’amour à Samarcande quand il la comblait. Elle revoyait comme au milieu d’une fièvre leurs deux corps enlacés tête-bêche quand il lui lutinait son sexe, tous les deux rivalisant de douceur, elle suçait son sexe tendu et sentait alors le corps de son amant trembler sous ses doigts. Elle se masturbait alors lentement et étouffait les petits cris de son plaisir qui étaient couverts par le ronflements repus de ses voisins.
    
    Qubilaï galope dans la plaine infinie, dix hommes de son escorte le suivent à ce rythme effréné. Quinze jours déjà qu’ils galopent ainsi, chaque homme possède trois chevaux pour disposer toujours d’une monture fraîche. Ils dorment en selle, se nourrissent en selle d’un peu de viande séchée. Ils ne s’arrêtent brièvement pour camper qu’un jour sur deux et traversent à un train d’enfer l’immensité désolée de la steppe. Ces longues cavalcades à cheval dans la plaine sont les moments que Qubilaï préfère. C’est ainsi qu’un Mongol se sent le plus heureux, ivre de liberté, à la poursuite du vent dans la steppe immense aussi vaste qu’un océan. Le grand Kahn, lorsqu’il a été sacré empereur, a d’ailleurs pris le titre évocateur de Tchingis Qaghan (Gengis Kahn), le « souverain de l’océan » en mongol.
    
    Pendant ces longs galops, il sent la force de sa monture sous ses jambes, le jeu de sa musculature souple comme si c’était celle de son propre corps. C’est avec Thullarg, son ...
    ... cheval préféré, qu’il sent la plus forte complicité. Ils ont passé tant de jours ensemble que son cheval est devenu un compagnon qui comprend ses humeurs et qui devine ses intentions avant même qu’il presse sur la bride. C’est le cheval le plus intelligent, le plus rebelle et le plus fougueux qu’il ait jamais dompté. Qubilaï a eu beaucoup de difficultés à le dresser, plusieurs fois le cheval l’avait jeté à terre. Il se cabrait et battait des pattes avant dès que Quibilaï rentrait dans son enclos. Mais avec beaucoup de patience, de force et d’obstination, le cheval a fini par le reconnaître comme son maître. Qubilaï se souvenait de la joie qu’il avait ressentie quand pour la première fois, Thullarg s’était soumis. Il avait senti les muscles puissants du cheval répondre précisément à la moindre pression de ses cuisses. Depuis ils avaient parcouru ensemble des milliers de kilomètres, combattu ensemble dans des centaines de batailles, Thullarg lui avait sauvé de nombreuses fois la vie, un écart au dernier moment lui permettant d’éviter une flèche traître ou une pointe de lance qu’il n’avait pas vue. Qubilaï se sentait attaché à son cheval comme s’il était son meilleur compagnon d’armes, ils avaient aussi cette complicité fusionnelle des corps, une façon de ressentir subtilement le corps de l’autre qu’il n’avait que rarement connu avec une femme. Les jours où sa nature mélancolique et violente le rendait d’exécrable humeur il partait pour de longs galops à travers la plaine avec son ...
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