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La prisonnière de Qubilaï
Datte: 04/02/2021, Catégories: fh, asie, hdomine, contrainte, historique, aventure, fsoumisah, Auteur: Stemcel, Source: Revebebe
... Kahn. Pourtant juste un misérable butin pour l’un des souverains les plus riches au monde dont la capitale Samarcande fait l’admiration de tous les voyageurs. Mais devant cet affront, à des milliers de kilomètres de ses bases Gengis Kahn lui promet une vengeance terrible. Le sultan se moque de cette troupe de cavaliers nomades. Que peuvent-ils contre sa puissante armée et ses forteresses inexpugnables ? En vieux militaire Qubilaï raconte la campagne de Gengis Kahn. Devant une armée dix fois plus nombreuse les Mongols ont encore joué de leur ruse et de leur mobilité. Ils ont attaqué par petits groupes par le sud, forçant les troupes du sultan à se déployer sur un territoire immense pour protéger sa capitale Samarcande. Mais le gros de la troupe mongole a réussi à traverser par le nord un désert que le sultan pensait infranchissable. Il a sous-estimé l’endurance et l’intrépidité des Mongols. Ils ont assailli par surprise l’impressionnante forteresse de Samarcande, ses murailles et ses tours de garde, à peine défendues qui s’étendaient sur plus de dix kilomètres. — C’est ainsi que demain nous donnerons l’assaut, conclut Qubilaï. Mais les habitants de Samarcande ne savent pas que nous disposons d’une arme redoutable. Le lendemain matin dès l’aube une série de violentes explosions retentit qui sema la panique chez tous les habitants de la ville assiégée. Une section d’artilleurs chinois, que Gengis Kahn avait fait prisonniers lors de la prise de Pékin, avait enfoncé une ...
... porte de défense en utilisant deux canons fabriqués par les Chinois qui avaient été transportés jusque-là. Lorsque la fumée se dissipa et que les hommes du génie, armés de haches, firent s’effondrer ce qui restait de la porte massive, Qubilaï vit quelques défenseurs se porter sur la brèche. Il poussa son cri de guerre pour lancer l’assaut avec sa troupe de cavaliers. Au galop les chevaux sautèrent pour franchir les débris de la porte et se ruèrent à travers la ville. La population terrorisée poussait des cris d’effroi, une clameur montait de partout et les farouches Mongols avec leurs arcs courts tiraient sur les soldats comme sur les civils, massacrant tout le monde sur leur passage. Des milliers de cavaliers déferlaient maintenant à travers la ville. Les guerriers mongols chargeaient plein de fureur et une sorte d’ivresse les prenaient devant ce qu’ils découvraient. Ils venaient de l’austère steppe, ils avaient traversé un désert aride pour parvenir jusqu’ici. Et derrière les puissantes murailles se dissimulaient des palais somptueux, de vastes mosquées couvertes d’émail bleu, des arbres centenaires qui ombrageaient de vastes allées, un fourmillement d’échoppes d’artisans et de marchés aux étals somptueux. La ville fortifiée était si vaste qu’à l’intérieur il y avait des écrins de verdure, d’herbe tendre, des cours d’eau qui descendaient des montagnes du Pamir. On y trouvait un amoncellement de richesses ; tous les trésors de l’Asie et de la Perse étaient là, entassés ...