La prisonnière de Qubilaï
Datte: 04/02/2021,
Catégories:
fh,
asie,
hdomine,
contrainte,
historique,
aventure,
fsoumisah,
Auteur: Stemcel, Source: Revebebe
... lascif. Les petits yeux vifs et cruels du Mongol rayonnaient d’une lueur de jubilation. Subitement il claqua des mains, les musiciens et les danseuses stoppèrent net. Il se leva, fit le tour d’Ishtar, détaillant de façon impudique toutes les parcelles de son corps. Il sortit un couteau, à la lame courte et au poignet orné d’or et de saphirs. Il passa la lame sur les lèvres de sa prisonnière, la fit glisser sur le menton, s’attarda le long du cou. Ishtar ne bougeait pas, elle lui montrait encore une fois son courage, son indifférence devant la mort. La lame du couteau glissa jusqu’à une épaule et d’un geste rapide Qubilaï trancha le tissu qui retenait la tunique. Un sein se dévoila. Il coupa le cordon qui tenait l’autre épaule, et le haut de la tunique tomba sur la ceinture. Il découvrit deux seins magnifiques, pointés fièrement, lourds et doux à la fois. Ishtar portait un collier de grosses pierres précieuses avec des rubis, des émeraudes, des tourmalines. Il trancha le cordon et les pierres précieuses, glissèrent sur sa gorge, rebondirent sur ses seins et roulèrent par terre.
Il trancha ensuite la ceinture et le côté de la tunique, impatient de la découvrir complètement nue. Il s’assit de nouveau sur son fauteuil pour la contempler ainsi. Sur un signe de tête, une servante poussa Ishtar près de son fauteuil. Il prit une côtelette d’agneau qu’il mangea goulûment, il mastiquait en regardant fixement le pubis blond de sa prisonnière qui était à hauteur de ses yeux. Ishtar ...
... serra les dents mais réussit à ne pas trembler. Il ordonna qu’on se saisisse d’elle et qu’on l’installe sur une couche à mi-hauteur, recouverte d’une peau d’ours qui trônait devant son siège. Djébé et Kashgir se retirèrent, l’heure du viol tant redouté avait sonné. Elle réussit à faire abstraction de tout et à se détacher de l’horreur de l’instant présent.
Un instant après, Qubilai avait joui rapidement en elle. Il était lourd, comme un cheval fourbu écroulé sur elle. Elle fut prise d’un sentiment de vertige et de nausée, elle sentait en elle l’assassin de son époux. Elle sentait son sperme couler le long de ses cuisses, jamais elle ne s’était sentie aussi sale. Elle s’était mille fois préparé au viol, à la mort, mais pas à cette nausée gluante. Elle qui jusque là avait su être stoïque et courageuse, pour la première fois elle pleura.
Qubilaï se retira, il saisit une autre côtelette de mouton qu’il dévora puis il reprit son poignard serti de saphir et trancha les liens de sa prisonnière. Elle ne bougea pas, elle demeurait prostrée sur sa couche en pleurant sans bruit. Elle tourna le visage et serra la bouche, son visage ruisselait de larmes.
Qubilaï et Ishtar restèrent silencieusement seuls dans la yourte. Qubilaï avait sur le visage une mauvaise grimace, il se couvrit d’une peau de loup bleu et s’assit de nouveau sur son fauteuil. Il avait vaincu, il avait joui mais il se sentait vidé en cet instant. Dans cette lassitude d’après l’amour, il se sentait fatigué de ses ...