La prisonnière de Qubilaï
Datte: 04/02/2021,
Catégories:
fh,
asie,
hdomine,
contrainte,
historique,
aventure,
fsoumisah,
Auteur: Stemcel, Source: Revebebe
... ressortir sa peau blanche et ses cheveux blonds. Sans lui dire un mot il ressortit.
Djébé lui raconta que la chevelure blonde d’Ishtar avait fait l’admiration des vieilles du village qui n’avaient jamais vu de cheveux de cette couleur. Lorsqu’elle lâchait ses cheveux si fins dans le vent ils faisaient comme une auréole de lumière autour de son visage, les vieilles se disaient : « c’est sûrement une déesse de là-bas qui a été faite prisonnière. »
Il se reposa pendant toute la journée de son long voyage, le soir il fit venir Djébé et Kishgar. Il leur dit :
— Ce soir je veux jouir de ma conquête, je veux posséder Ishtar. Préparez une fête dans ma yourte, invitez des musiciens et des danseuses pour une bacchanale ; que l’on cuisine mes mets préférés et qu’il y ait beaucoup de cet excellent vin de Songhdiane.
Ainsi fut fait, et l’on s’affaira à préparer Ishtar. Des esclaves la vêtirent d’une tunique de soie blanche qui moulait son corps et laissait deviner ses seins. Elles la parèrent de riches bijoux et de parfums capiteux. Ishtar comprit qu’on la préparait pour le plaisir du guerrier. Son esprit essayait de rester calme, de ne surtout pas montrer sa faiblesse devant cette ignoble bête.
La nuit tombée, ainsi parée elle fut emmenée dans la yourte de Qubilaï. Elle retrouva le Mongol avec la même expression de haine froide qu’elle avait eu à Samarcande. Impassible à sa froideur, Qubilaï mangeait avec les doigts une préparation d’agneau grillé arrosé de vin de ...
... Songdhiane. De grands braseros surchauffaient la tente et des lampes à huiles la baignaient d’une lumière sauvage. Le sol était couvert de tapis et de peaux de bêtes. Les esclaves l’amenèrent près du fauteuil de Qubilaï et la firent tourner sur elle-même, la présentant comme une prise de guerre. La tunique légère cachait à peine son corps. Il avait demandé qu’elle porte cette tunique car il la retrouvait ainsi telle qu’elle lui était apparue la première fois. Elle le fixait, le regard plein de morgue et de mépris.
— Tu es très belle et ce soir je te posséderai, lui dit Qubilaï.
— Tu me violeras mais jamais tu ne me posséderas, Mongol, lui répondit Ishtar.
Qubilaï claqua des mains et des danseuses nues sautèrent dans le centre de la yourte, des musiciens cachés derrière une tapisserie jouaient des airs endiablés pour accompagner leurs déhanchements. Djébé et Kishgar se mêlèrent bientôt eux aussi à la danse. Djébé tournoyait autour de son homme, lui ôtant à chaque passe un de ses vêtements. Quand il fut nu, chaussé uniquement de ses bottes, il se planta debout. Son gros sexe battait contre sa jambe et sa femme lascive se tenait derrière lui et simulait des caresses sur son torse, descendait le long de son buste, de ses cuisses, jusqu’aux talons, puis remontait. Elle jouait de ses mains devant son sexe, elle faisait semblant de branler son pieu au rythme de la musique et ces effleurements faisait bander Kashgir.
Ishtar détournait les yeux devant la répétition de ce spectacle ...