1. La Gobeuse


    Datte: 20/01/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byVictorlepieux, Source: Literotica

    ... bouche pleine et les joues gonflées de foutre. Je ne savais pas si j'avais droit de recracher dans le verre. Une des assistantes se mit à rire doucement, je ne pouvais pas dire laquelle, j'avais hermétiquement fermé les yeux.
    
    Finalement, après ce qui me semble une éternité, je parvins à reprendre mon sang-froid et à avaler. L'énorme masse chaude et grasse coula dans ma gorge. Par réflexe, j'avalais encore et encore essayant de faire passer le goût. Puis, j'éclatais en sanglots et ils se mirent à applaudir. Je voulais m'enfoncer sous le sol. Reika m'apporta une coupe de saké.
    
    « S'il te plaît, demande à Takashita-sama que je ne refasse jamais ça. » lui chuchotais-je humblement. Je voulais désespérément qu'on me libère de mes fonctions.
    
    *****
    
    Lundi, M. Takashita livra son évaluation trimestrielle. Elle était excellente : mes analyses étaient brillantes, et avaient permis à la salle de trading d'atteindre des performances supérieures. Je m'étais aussi montrée enthousiaste et avais fait preuve d'esprit d'équipe. Ma notation me mettait dans le top des directeurs de mon niveau et m'assurait une promotion pour la fin de l'année. Et pour obtenir ça, je m'étais prostituée et leur avais donné de quoi me faire chanter. Je doutais que ça en veille la peine.
    
    Mais dans la soirée, pour célébrer cette réussite, je sortis avec les femmes du département pour faire la fête. On se mit toutes un peu pompette et on jacassait comme des pies. Natsuki, la plus vieille des assistantes ...
    ... semblait vraiment contente pour moi. Peut-être qu'en abandonnant toute fierté et résistance j'étais devenue une membre de l'équipe. J'aurais voulu demander à ces femmes ce qu'elles pensaient de moi, mais ça aurait cassé l'ambiance et de toute façon, je n'aurais pas obtenu de réponse claire.
    
    D'une manière assez subtile, j'avais aussi perdu mon rang dans l'appartement. Reika prenait maintenant toutes les décisions. Elle choisissait ce qu'on mangerait, où nous ferions nos courses. Elle sortait les vêtements que je porterais ; ce n'était pas tant qu'elle choisisse quelque chose de franchement différent de ce que j'aurais mis, mais c'était elle qui faisait tous les choix, jusqu'aux dessous. Une des choses qu'elle me fit mettre était des bas qui se tenaient tout seuls et n'avaient pas besoin de porte-jarretelle. Je ne discutais pas, j'avais perdu la volonté de me battre. Tous mes efforts se concentraient sur un seul objectif : survivre.
    
    Ce jeudi, nous sommes tous allés au même club. Après dîner, j'attendis les instructions de M. Takashita, soumise et les yeux baissés.
    
    « Suzichan, retire tes vêtements s'il te plaît. Tu peux garder les chaussures et les bas que Mademoiselle Kano me dit que tu portes. Rien d'autre s'il te plaît. »
    
    Pendant quelques secondes je ne pus bouger. Sûrement pas en face de tout ce monde. C'est vrai que deux des directeurs m'avaient déjà amené à "L'abricot mûr" au déjeuner, mais ils avaient alors été eux aussi nus. Là, ils voulaient que je sois à poil ...