L'original ou le clone ?
Datte: 12/01/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
ecriv_g,
Auteur: Busybee, Source: Revebebe
... mon peignoir et me rendis à la salle de bains comme si de rien n’était. Quand je fus sous la douche j’entendis la porte s’entrouvrir, je demandai :
— C’est toi ?
Une voix masculine me répondit:
— Oui.
Je répondis, prête à pouffer:
— J’ai presque fini, j’arrive.
Quelques minutes et, ravie de la plaisanterie, je rejoignis la chambre de mon amant dans mon peignoir.
Le clone s’était recouché. Le distinguais dans la pénombre, je m’approchai, posai mes lèvres sur sa bouche. Bouche agréable comme celle de l’original, un goût un peu plus épicé. Je décidai alors d’aller au bout de l’affaire. Je fis glisser le drap et mon peignoir, m’allongeai sur le corps nu, chaud, musclé. Nous avons fait l’amour longtemps, sans rien dire. Je goûtai son sexe, sa bouche, sa peau, très semblables en tout points à ceux de mon amant, avec de petites différences cependant. Il était circoncis alors que Jacques ne l’était pas, un peu plus ferme dans sa musculature, de petits écarts dans les senteurs, le goût de sa peau. Des gestes plus volontaires aussi, moins prévenants. Il me prit assez vite, me fit jouir rapidement, puis me retourna et tenta de me sodomiser. Je me refusai gentiment, il me reprit avec sa bouche, me refit jouir longtemps, et enfin enfila un préservatif, me repénétra au con, à genoux au bord du lit et enfin prit son plaisir en étouffant un cri. Fatiguée de jouissance, étalée sur le lit, je regardai dans la pénombre la silhouette de mon amant d’occasion qui se ...
... rhabillait, puis sortait de la chambre sans un mot. Bruits dans la cuisine, porte de service dont il semblait avoir une clé, pas dans l’escalier et je m’endormis. Je fus réveillé un peu plus tard par Pat qui semblait étonnée de me voir couchée là :
— Ah tu étais ici, je te cherchais…
Elle referma doucement la porte. Puis une autre fois je fus réveillé par Jacques. Content de me voir et voyant dans ma présence une demande il me fit longuement l’amour, avec beaucoup d’attention, et je me laissai faire passivement, goûtant avec délice l’original après la copie.
Par la suite j’interrogeai Jacques sur sa famille. Son frère Jean, m’expliqua-t-il, est en réalité son demi-frère dont la mère est décédée suite à un accident de voiture. Son père s’est ensuite remarié avec une cousine de la défunte, et il est né deux ans après, ce qui explique maintenant entre eux une certaine ressemblance. C’est sans doute lui que Pat avait rencontré à cette fameuse soirée.
Et je pensais que c’est aussi avec lui que Pat avait fait l’amour, comme moi. Le clone se substituait à Jacques et faisait illusion à Pat. Connaissait-elle l’original ? Je ne sais pas, mais moi oui. Jacques ne semblait pas connaître la duperie de son frère, ou alors il était plus machiavélique que je ne pensais.
J’en eus la confirmation l’été suivant.
Les examens de fin juin furent pour nous un plein succès. Pour Pat et Sarah aussi qui aborderaient ensuite leur dernière année d’études.
Le chantier d’Isalia nous occuperait ...